Hôtel Victoria
Ce palace intimiste et familial est inimitable. Serti dans son parc panoramique suspendu au-dessus du Léman, il incarne l’élégance d’une grande demeure de maître et perpétue avec brio le savoir-vivre du temps où la bonne société européenne se donnait rendez-vous dans les hauts de Montreux. D’ailleurs, nous avons croisé – séparément – ce soir-là le célèbre chef parisien Pierre Gagnaire et le «Meilleur sommelier du monde» 2013, Paolo Basso. Deux fins palais qui ne s'égareraient certainement pas sur cette montagne magique si la prestation ne leur convenait pas.
Dans un foisonnement de mobilier précieux, de nobles portraits et d’argenterie, on s’attable ici avec la certitude de vivre une ode à la grande tradition de la gastronomie française. Le chef, Gilles Vincent, y veille. Et pour donner la réplique à sa cuisine, la carte des vins recèle des trésors, proposés à des prix extrêmement raisonnables. Mais voici ces ris de veau – la proposition du jour – croustillants. S’ils manquent un peu de température, ils entourent une jolie saladine tout en fraîcheur. Le cocktail de crevettes arrive accompagné d’avocat: la sauce «aurore» est tout simplement parfaite. On poursuit avec de belles tranches de saumon entourées de petits légumes colorés: la cuisson est idéale. Tout comme l’est celle du chateaubriand, découpé en salle et dressé sur un plat argenté avant d'être nappé d’une béarnaise généreusement servie en théâtrale saucière: magique, comme le lieu. On est un peu plus retenu sur les desserts du riche chariot. A part la crème brûlée, excellente, les néanmoins irréprochables verrines, crèmes et gâteaux manquent un peu d’ambition. A la courtoisie du service répond une atmosphère unique.
Ce palace intimiste et familial est inimitable. Serti dans son parc panoramique suspendu au-dessus du Léman, il incarne l’élégance d’une grande demeure de maître et perpétue avec brio le savoir-vivre du temps où la bonne société européenne se donnait rendez-vous dans les hauts de Montreux. D’ailleurs, nous avons croisé – séparément – ce soir-là le célèbre chef parisien Pierre Gagnaire et le «Meilleur sommelier du monde» 2013, Paolo Basso. Deux fins palais qui ne s'égareraient certainement pas sur cette montagne magique si la prestation ne leur convenait pas.
Dans un foisonnement de mobilier précieux, de nobles portraits et d’argenterie, on s’attable ici avec la certitude de vivre une ode à la grande tradition de la gastronomie française. Le chef, Gilles Vincent, y veille. Et pour donner la réplique à sa cuisine, la carte des vins recèle des trésors, proposés à des prix extrêmement raisonnables. Mais voici ces ris de veau – la proposition du jour – croustillants. S’ils manquent un peu de température, ils entourent une jolie saladine tout en fraîcheur. Le cocktail de crevettes arrive accompagné d’avocat: la sauce «aurore» est tout simplement parfaite. On poursuit avec de belles tranches de saumon entourées de petits légumes colorés: la cuisson est idéale. Tout comme l’est celle du chateaubriand, découpé en salle et dressé sur un plat argenté avant d'être nappé d’une béarnaise généreusement servie en théâtrale saucière: magique, comme le lieu. On est un peu plus retenu sur les desserts du riche chariot. A part la crème brûlée, excellente, les néanmoins irréprochables verrines, crèmes et gâteaux manquent un peu d’ambition. A la courtoisie du service répond une atmosphère unique.