Auberge de Mollens
C’est un saut dans le temps que de pousser la vieille porte en bois de l’auberge. Parce que le bâtiment et son décor sont d’un autre temps dans cette grande salle un peu sombre au pied du Jura. Et parce que la cuisine de Guy Huck plonge des deux pieds dans la tradition, avec quelques astuces modernes pour mieux la mettre en valeur. Au service, Céline Huck déploie des trésors de gentillesse après avoir choisi les playlists qu’elle diffuse un peu trop fort dans la salle.
Les assiettes généreuses du chef, qu’on retrouve le midi au Plan B à Denges, sont de taille adulte. Comme cette entrée où un os à moelle coupé en deux voisine avec trois asperges blanches juste croquantes et délicatement braisées, une foule de morilles fraîches, des chips de patate douce et des tranches d’oignon grillées. Sinon, le foie gras poêlé se pose sur un lit de mesclun et la caille désossée et grillée se pose sur un lit de salade. Généreux, on l’a dit.
En plat, le suprême de pintade est parfaitement cuit, la peau légèrement croustillante, nappée d’une sauce aux morilles séchées crémée comme autrefois, mais un peu trop liquide. Le filet de bœuf est d’une qualité rare, saisi parfaitement, avec sa sauce provençale où les herbes se mélangent à des dés de tomate et à de la crème aussi. Les garnitures sont soignées et variées, à côté d’un gratin de pommes de terre généreusement crémé.
On terminera par un petit choix de fromages ou une tarte maison «si le chef en a fait», comme c’est précisé sur la carte. Et on arrosera tout ça d’une petite carte des vins originale.
Attention, la chasse de Guy Huck est réputée et il faut donc réserver bien à l’avance en saison.
C’est un saut dans le temps que de pousser la vieille porte en bois de l’auberge. Parce que le bâtiment et son décor sont d’un autre temps dans cette grande salle un peu sombre au pied du Jura. Et parce que la cuisine de Guy Huck plonge des deux pieds dans la tradition, avec quelques astuces modernes pour mieux la mettre en valeur. Au service, Céline Huck déploie des trésors de gentillesse après avoir choisi les playlists qu’elle diffuse un peu trop fort dans la salle.
Les assiettes généreuses du chef, qu’on retrouve le midi au Plan B à Denges, sont de taille adulte. Comme cette entrée où un os à moelle coupé en deux voisine avec trois asperges blanches juste croquantes et délicatement braisées, une foule de morilles fraîches, des chips de patate douce et des tranches d’oignon grillées. Sinon, le foie gras poêlé se pose sur un lit de mesclun et la caille désossée et grillée se pose sur un lit de salade. Généreux, on l’a dit.
En plat, le suprême de pintade est parfaitement cuit, la peau légèrement croustillante, nappée d’une sauce aux morilles séchées crémée comme autrefois, mais un peu trop liquide. Le filet de bœuf est d’une qualité rare, saisi parfaitement, avec sa sauce provençale où les herbes se mélangent à des dés de tomate et à de la crème aussi. Les garnitures sont soignées et variées, à côté d’un gratin de pommes de terre généreusement crémé.
On terminera par un petit choix de fromages ou une tarte maison «si le chef en a fait», comme c’est précisé sur la carte. Et on arrosera tout ça d’une petite carte des vins originale.
Attention, la chasse de Guy Huck est réputée et il faut donc réserver bien à l’avance en saison.