Auberge du Raisin
Rupture ou continuité? Visiblement, le propriétaire de l’Auberge du Raisin Jean-Jacques Gauer, n’a pas voulu décider. Il a pourtant fait venir un nouveau chef, l’Italien Vania Cebula, adoubé par Edgard Bovier – le chef emblématique qui avait engrangé 18 points au Lausanne Palace – lui-même.
On pouvait s’attendre à sentir une brise méditerranéenne souffler sur les rives de Cully; disons que, pour les débuts du chef, la brise n’a pas soufflé très fort. Car, pour naviguer jusqu’aux plats ensoleillés et raffinés de Vania Cebula, on doit chalouper entre les nombreux plats de rôtisserie (coquelet, côte de bœuf…), la signature du lieu depuis des décennies. Sans parler des extras de frites ou de gratin et des innombrables sauces qui ternissent quelque peu l’image de fine gastronomie que ce chef pourrait aisément insuffler.
On a donc pagayé jusqu’à un très bon carpaccio de daurade royale, accompagné de poutargue et, forcément, de quelques embruns marins. Rien à reprocher, si ce n’est un méli-mélo d’herbes et de pétales de fleurs plus champêtres que méridionales.
La féra rôtie, excellente quoiqu’un peu surcuite, vient quant à elle avec des chanterelles et des fleurs de courgettes, le tout dans une succulente nage crémeuse: du Edgard Bovier tout craché! En dessert, de dodus abricots rôtis au thym sont surmontés d’une tuile aux amandes et d’une quenelle de (timide) glace à l’huile d’olive: délicieuse conclusion. Espérons que le chef pousse encore davantage cette incursion australe!
Rupture ou continuité? Visiblement, le propriétaire de l’Auberge du Raisin Jean-Jacques Gauer, n’a pas voulu décider. Il a pourtant fait venir un nouveau chef, l’Italien Vania Cebula, adoubé par Edgard Bovier – le chef emblématique qui avait engrangé 18 points au Lausanne Palace – lui-même.
On pouvait s’attendre à sentir une brise méditerranéenne souffler sur les rives de Cully; disons que, pour les débuts du chef, la brise n’a pas soufflé très fort. Car, pour naviguer jusqu’aux plats ensoleillés et raffinés de Vania Cebula, on doit chalouper entre les nombreux plats de rôtisserie (coquelet, côte de bœuf…), la signature du lieu depuis des décennies. Sans parler des extras de frites ou de gratin et des innombrables sauces qui ternissent quelque peu l’image de fine gastronomie que ce chef pourrait aisément insuffler.
On a donc pagayé jusqu’à un très bon carpaccio de daurade royale, accompagné de poutargue et, forcément, de quelques embruns marins. Rien à reprocher, si ce n’est un méli-mélo d’herbes et de pétales de fleurs plus champêtres que méridionales.
La féra rôtie, excellente quoiqu’un peu surcuite, vient quant à elle avec des chanterelles et des fleurs de courgettes, le tout dans une succulente nage crémeuse: du Edgard Bovier tout craché! En dessert, de dodus abricots rôtis au thym sont surmontés d’une tuile aux amandes et d’une quenelle de (timide) glace à l’huile d’olive: délicieuse conclusion. Espérons que le chef pousse encore davantage cette incursion australe!