Bistrot du Lion d’Or
Dans une jolie salle voûtée en pierre de taille de cette bâtisse historique du vieux Carouge, Romain Desvenain propose sa cuisine inspirée par les grandes maisons où le chef a fait ses armes: de beaux produits de saison répondent à des préparations et à des présentations impeccables.
On commence par partager des mini-malakoffs, clin d’œil du chef à une spécialité helvétique, qu’il revisite avec une délicieuse purée de petits pois qui allège et rafraîchit la préparation au fromage. On reste dans le même registre gourmand avec ces croque-monsieur miniatures au brillat-savarin et truffes. Ils sont fondants en bouche et aromatiques, une vraie réussite.
L’œuf parfait l’est bel et bien. Il arrive sur une purée de céleris et accompagné de fines et croquantes lamelles de champignons. Puis, le cabillaud est bien nacré sous sa peau qui croustille. Quelques moules donnent du relief au beurre blanc qui nappe le poisson. Le filet de canard Apicius est une très digne réinterprétation de cette recette datant de l’époque romaine et revalorisée par le grand Alain Senderens il y a cinquante ans: cuisson rosée, peau laquée, il est nappé d’une sauce puissante relevée d’ail noir. En accompagnement, quelques asperges blanches sur une goûteuse crème soubise se marient à la perfection avec la volaille.
On termine par la brioche façon pain perdu, à laquelle quelques noisettes du Piémont offrent du croquant et une glace gianduja de la fraîcheur. Bref, on est définitivement conquis.
A signaler également un joli choix de vins, essentiellement suisses et français, ainsi qu’un service à la fois souriant et très professionnel.
Dans une jolie salle voûtée en pierre de taille de cette bâtisse historique du vieux Carouge, Romain Desvenain propose sa cuisine inspirée par les grandes maisons où le chef a fait ses armes: de beaux produits de saison répondent à des préparations et à des présentations impeccables.
On commence par partager des mini-malakoffs, clin d’œil du chef à une spécialité helvétique, qu’il revisite avec une délicieuse purée de petits pois qui allège et rafraîchit la préparation au fromage. On reste dans le même registre gourmand avec ces croque-monsieur miniatures au brillat-savarin et truffes. Ils sont fondants en bouche et aromatiques, une vraie réussite.
L’œuf parfait l’est bel et bien. Il arrive sur une purée de céleris et accompagné de fines et croquantes lamelles de champignons. Puis, le cabillaud est bien nacré sous sa peau qui croustille. Quelques moules donnent du relief au beurre blanc qui nappe le poisson. Le filet de canard Apicius est une très digne réinterprétation de cette recette datant de l’époque romaine et revalorisée par le grand Alain Senderens il y a cinquante ans: cuisson rosée, peau laquée, il est nappé d’une sauce puissante relevée d’ail noir. En accompagnement, quelques asperges blanches sur une goûteuse crème soubise se marient à la perfection avec la volaille.
On termine par la brioche façon pain perdu, à laquelle quelques noisettes du Piémont offrent du croquant et une glace gianduja de la fraîcheur. Bref, on est définitivement conquis.
A signaler également un joli choix de vins, essentiellement suisses et français, ainsi qu’un service à la fois souriant et très professionnel.