Sabi
Se rendre au Sabi, c’est partir en voyage à la découverte d’une cuisine pleine de
saveurs et d’évocations exotiques. Un heureux mélange d’inspirations orientales et asiatiques qui puise ses racines dans la tradition française.
C’est dans une pimpante salle ou sur la terrasse urbaine que l’on se délecte d’abord d’un verre d’aligoté, conseillé avec un enthousiasme communicatif. Quelques
tapas très gourmandes accompagnent l’apéro. Ces délicieux pani puri (une
spécialité de la cuisine populaire indienne), par exemple: aériennes coquilles frites farcies de lentilles et relevées d’un curry impeccable. Ou ces anchois agrémentés d’un puissant tarama et de brioche. Puis on part direction le Japon avec des nouilles udon agrémentées de crevettes saisies avec doigté et d’une sauce ponzu particulièrement équilibrée. A moins de mettre le cap vers le sud, avec une composition d’un jambon d’exception aux saveurs provençales (fenouil et aneth) qui rappelle que l’Europe a de beaux produits à sublimer. Grand classique de la cuisine française, la joue de cochon prend elle aussi des couleurs italiennes et japonaises. La viande, cuite très longtemps, est incroyablement savoureuse et les légumes qui l’accompagnent – tempura d’artichaut et radicchio juste saisis – font une alternative légère et croquante au classique aligot.
Printanier, l’encornet est escorté d’un mesclun et de petits pois frais. Sa sauce à la
moutarde et ses chips d’ail en font un plat équilibré et délicieux.
Côté desserts, une composition de fraises en granité et de compote de rhubarbe au
sureau fait une jolie ode au printemps, même si l’on peut regretter l’original apport de l’absinthe, dominante.
Le choix des vins est pertinent et commenté avec passion, le service est efficace.
Se rendre au Sabi, c’est partir en voyage à la découverte d’une cuisine pleine de
saveurs et d’évocations exotiques. Un heureux mélange d’inspirations orientales et asiatiques qui puise ses racines dans la tradition française.
C’est dans une pimpante salle ou sur la terrasse urbaine que l’on se délecte d’abord d’un verre d’aligoté, conseillé avec un enthousiasme communicatif. Quelques
tapas très gourmandes accompagnent l’apéro. Ces délicieux pani puri (une
spécialité de la cuisine populaire indienne), par exemple: aériennes coquilles frites farcies de lentilles et relevées d’un curry impeccable. Ou ces anchois agrémentés d’un puissant tarama et de brioche. Puis on part direction le Japon avec des nouilles udon agrémentées de crevettes saisies avec doigté et d’une sauce ponzu particulièrement équilibrée. A moins de mettre le cap vers le sud, avec une composition d’un jambon d’exception aux saveurs provençales (fenouil et aneth) qui rappelle que l’Europe a de beaux produits à sublimer. Grand classique de la cuisine française, la joue de cochon prend elle aussi des couleurs italiennes et japonaises. La viande, cuite très longtemps, est incroyablement savoureuse et les légumes qui l’accompagnent – tempura d’artichaut et radicchio juste saisis – font une alternative légère et croquante au classique aligot.
Printanier, l’encornet est escorté d’un mesclun et de petits pois frais. Sa sauce à la
moutarde et ses chips d’ail en font un plat équilibré et délicieux.
Côté desserts, une composition de fraises en granité et de compote de rhubarbe au
sureau fait une jolie ode au printemps, même si l’on peut regretter l’original apport de l’absinthe, dominante.
Le choix des vins est pertinent et commenté avec passion, le service est efficace.