Ivy 23
23, on comprend, c’est le numéro de la rue. Mais Ivy (le lierre en anglais), c’est comme symbole d’amour et de durabilité, certainement aussi pour la touche américaine, soulignée d’ailleurs par les affiches et photos de la prohibition ornant les murs. En salle, l’accueil de Mickaël Duprey est très cordial, il propose d’emblée un apéritif. Et pourquoi pas un des nombreux cocktails qu’il concocte, joliment présentés, avec ou sans alcool? C’est tendance, la petite carte se divise par trois, avec des prix très corrects. Parmi les trois entrées, on se régale d’un croquant cromesquis de joue de cochon parfumé au cumin et gingembre, vivifié d’un trait de vinaigre de cidre et servi avec des sucrines relevées de citron vert et de quelques grains de gros sel. C’est si simple et si bon. Le gravlax de truite aux épices mille et une nuits arrive avec une déclinaison de chou-fleur, en vapeur et en mousse. La suite est tout aussi flatteuse: le filet de canette cuit sur peau, au goût bien sauvage, avec une purée de brocoli réveillée par les baies de Timut, s’accompagne d’une fricassée de pleurotes. Mais une pointe de déception se profile avec la poitrine de veau confite, avec sa crème de lentille de Sauverny et ses petites carottes fanes: la viande manque de goût, la portion est trop restreinte et on y trouve trop de gras. Au moment du dessert, le finger de chocolat Dulcey sur un croustillant à la fleur de sel est un peu trop riche, évoquant plus une confiserie. Optez plutôt pour la tartelette au citron sous un nuage de noix de coco, tout en légèreté et en piquant.
23, on comprend, c’est le numéro de la rue. Mais Ivy (le lierre en anglais), c’est comme symbole d’amour et de durabilité, certainement aussi pour la touche américaine, soulignée d’ailleurs par les affiches et photos de la prohibition ornant les murs. En salle, l’accueil de Mickaël Duprey est très cordial, il propose d’emblée un apéritif. Et pourquoi pas un des nombreux cocktails qu’il concocte, joliment présentés, avec ou sans alcool? C’est tendance, la petite carte se divise par trois, avec des prix très corrects. Parmi les trois entrées, on se régale d’un croquant cromesquis de joue de cochon parfumé au cumin et gingembre, vivifié d’un trait de vinaigre de cidre et servi avec des sucrines relevées de citron vert et de quelques grains de gros sel. C’est si simple et si bon. Le gravlax de truite aux épices mille et une nuits arrive avec une déclinaison de chou-fleur, en vapeur et en mousse. La suite est tout aussi flatteuse: le filet de canette cuit sur peau, au goût bien sauvage, avec une purée de brocoli réveillée par les baies de Timut, s’accompagne d’une fricassée de pleurotes. Mais une pointe de déception se profile avec la poitrine de veau confite, avec sa crème de lentille de Sauverny et ses petites carottes fanes: la viande manque de goût, la portion est trop restreinte et on y trouve trop de gras. Au moment du dessert, le finger de chocolat Dulcey sur un croustillant à la fleur de sel est un peu trop riche, évoquant plus une confiserie. Optez plutôt pour la tartelette au citron sous un nuage de noix de coco, tout en légèreté et en piquant.