Boléro Bistro
Un vent nouveau souffle sur le Boléro. Encore plus festif et plus urbain, il décline cocktails très sympas, soirées thématiques et musique live. Serge Labrosse s’est aussi entouré d’une nouvelle équipe, dont Perinne Thille, une jeune cheffe originaire de Grenoble qui a passé dix ans en Guadeloupe et qui a rapporté dans ses bagages un remarquable sens des épices dont elle rehausse ses plats savoureux. Ceux du midi, gourmands, saisonniers et abordables, comme ceux du soir, qui sont proposés à partager, depuis les tapas jusqu’aux plats pleins de malice. Ces derniers oscillent entre perles de délicatesse appétissante et assiettes riches en saveurs, mais plus convenues et moins inspirées. Dans cette catégorie, on notera l’agneau en mode street food. Si la viande, fondante, ne manque pas de charme, elle est littéralement terrassée par une quantité déraisonnable de pain pita coriace. De son côté, le canard en version gravlax aux saveurs d’ananas et de piña colada paraît trop chahuté avec son intense aigre-doux. Mais il y a aussi des réussites qui, elles, pourraient faire grimper la note à 15. Cette tartelette d’asperges au fromage frais et groseille de Guadeloupe, soit de l’hibiscus, aux exquises notes citronnées. Le tartare de gambas au piment et avocat aussi mérite une mention pour son équilibre. On note au passage que le pain est excellent. Puis on se réjouit de ce curry végétarien tout simplement exquis avec son riz à la nigelle. Les desserts arrivent sur une planchette: citron meringué, crème bûlée au sésame noir, gâteau poire-tonka et tatin revisitée.
Un vent nouveau souffle sur le Boléro. Encore plus festif et plus urbain, il décline cocktails très sympas, soirées thématiques et musique live. Serge Labrosse s’est aussi entouré d’une nouvelle équipe, dont Perinne Thille, une jeune cheffe originaire de Grenoble qui a passé dix ans en Guadeloupe et qui a rapporté dans ses bagages un remarquable sens des épices dont elle rehausse ses plats savoureux. Ceux du midi, gourmands, saisonniers et abordables, comme ceux du soir, qui sont proposés à partager, depuis les tapas jusqu’aux plats pleins de malice. Ces derniers oscillent entre perles de délicatesse appétissante et assiettes riches en saveurs, mais plus convenues et moins inspirées. Dans cette catégorie, on notera l’agneau en mode street food. Si la viande, fondante, ne manque pas de charme, elle est littéralement terrassée par une quantité déraisonnable de pain pita coriace. De son côté, le canard en version gravlax aux saveurs d’ananas et de piña colada paraît trop chahuté avec son intense aigre-doux. Mais il y a aussi des réussites qui, elles, pourraient faire grimper la note à 15. Cette tartelette d’asperges au fromage frais et groseille de Guadeloupe, soit de l’hibiscus, aux exquises notes citronnées. Le tartare de gambas au piment et avocat aussi mérite une mention pour son équilibre. On note au passage que le pain est excellent. Puis on se réjouit de ce curry végétarien tout simplement exquis avec son riz à la nigelle. Les desserts arrivent sur une planchette: citron meringué, crème bûlée au sésame noir, gâteau poire-tonka et tatin revisitée.