La Réserve Genève
Ici, on privilégie l’originalité au bon rapport qualité-prix. Originalité du cadre, d’abord, qui détourne les codes du safari colonial. C’est donc assis sous un éléphant, dans d’immenses fauteuils chamarrés, à côté d’un feu de cheminée qui crépite, que tout débute. En croquant dans des noix de cajou à la truffe pour accompagner les dernières créations du bar ou un verre de Château d'Yquem (145 francs).
Le ceviche de daurade est aussi petit que magnifique. Au poisson soyeux d’une fraîcheur impeccable s’associent tout en délicat contraste la truffe noire, le soja et le citron. Les sushis sont du même tonneau avec, là aussi, de jolis défis en matière de croisement de saveurs. Comme ces «dynamite uramaki» qu’on déguste à côté de deux clients russes en pyjama. Dans un riz impeccablement tiède tourbillonnent des crevettes tempura avec de l’avocat, du sésame grillé, du jalapeño et une mayonnaise épicée qui vient enrober tout ça.
Il y a un plat qui mérite vraiment le détour. Nous l’avons attendu longtemps, car le serveur, sympathique mais un peu dans la lune, s’était trompé. Mais le homard entier grillé en feuille de bananier sur un barbecue japonais de poche mérite une mention avec son puissant goût de cuisson à la braise et ses deux textures: le corps ferme et les pinces comme soufflées. Le tout est proposé avec une sauce homardine assortie d’un rafraîchissant citron confit en tranches ultra-fines.
La tarte Tatin est belle dans l’assiette. Trois rectangles de pommes caramélisées séparés par des feuilles de brick fines. Mais cela manque un peu de fondant et de gourmandise.
Ici, on privilégie l’originalité au bon rapport qualité-prix. Originalité du cadre, d’abord, qui détourne les codes du safari colonial. C’est donc assis sous un éléphant, dans d’immenses fauteuils chamarrés, à côté d’un feu de cheminée qui crépite, que tout débute. En croquant dans des noix de cajou à la truffe pour accompagner les dernières créations du bar ou un verre de Château d'Yquem (145 francs).
Le ceviche de daurade est aussi petit que magnifique. Au poisson soyeux d’une fraîcheur impeccable s’associent tout en délicat contraste la truffe noire, le soja et le citron. Les sushis sont du même tonneau avec, là aussi, de jolis défis en matière de croisement de saveurs. Comme ces «dynamite uramaki» qu’on déguste à côté de deux clients russes en pyjama. Dans un riz impeccablement tiède tourbillonnent des crevettes tempura avec de l’avocat, du sésame grillé, du jalapeño et une mayonnaise épicée qui vient enrober tout ça.
Il y a un plat qui mérite vraiment le détour. Nous l’avons attendu longtemps, car le serveur, sympathique mais un peu dans la lune, s’était trompé. Mais le homard entier grillé en feuille de bananier sur un barbecue japonais de poche mérite une mention avec son puissant goût de cuisson à la braise et ses deux textures: le corps ferme et les pinces comme soufflées. Le tout est proposé avec une sauce homardine assortie d’un rafraîchissant citron confit en tranches ultra-fines.
La tarte Tatin est belle dans l’assiette. Trois rectangles de pommes caramélisées séparés par des feuilles de brick fines. Mais cela manque un peu de fondant et de gourmandise.