Café de la Place
Depuis bientôt deux siècles, cette belle bâtisse s’épanouit au bord de la route qui mène à la frontière française. Dans les deux salles à manger, l’accueil de la patronne et du maître d’hôtel est exemplaire. On ne regrette qu’une chose, les lieux sont un peu bruyants quand ils affichent complet, ce qui est souvent le cas.
En prélude, un savoureux effiloché de cabillaud précède les gnocchis à la ricotta et aux morilles de feu, un champignon canadien qui prospère après les incendies de forêt. Les pâtes sont délicates et moelleuses, bien relevées par une émulsion à l’ail des ours et magnifiées par les champignons.
Autre réussite avec cette raviole de homard à la citronnelle et curry qui rehausse le goût du crustacé. A signaler encore une présentation magnifique, la raviole fine, bien garnie, juste tiède.
Pour continuer, les goujonnettes de sole font partie des plats signatures du chef. La cuisson du poisson est parfaite et l’accompagnement de morilles et asperges, classique, est impeccable: «Saveurs printanières», le nom de ce plat, correspond parfaitement à l’impression produite par ce mélange terre-mer.
Le carré d’agneau au pomélo et citron confit, fondant et acidulé, est une merveille d’équilibre. C’est vif et présenté avec une tarte sablée aux asperges blanches.
Après les fromages servis avec un intéressant confit caramel au poivre, voici le dessert, surprenant: un espuma de petits pois, aérien et goûteux, agrémenté de rhubarbe rose mentholée. Un beau mélange qui ne mérite que des louanges.
L’inventivité et la technicité de Vincenzo De Rosa se retrouvent encore dans ce moelleux au chocolat idéal. Pertinente carte de vins locaux avec d’intéressantes propositions au verre.
Depuis bientôt deux siècles, cette belle bâtisse s’épanouit au bord de la route qui mène à la frontière française. Dans les deux salles à manger, l’accueil de la patronne et du maître d’hôtel est exemplaire. On ne regrette qu’une chose, les lieux sont un peu bruyants quand ils affichent complet, ce qui est souvent le cas.
En prélude, un savoureux effiloché de cabillaud précède les gnocchis à la ricotta et aux morilles de feu, un champignon canadien qui prospère après les incendies de forêt. Les pâtes sont délicates et moelleuses, bien relevées par une émulsion à l’ail des ours et magnifiées par les champignons.
Autre réussite avec cette raviole de homard à la citronnelle et curry qui rehausse le goût du crustacé. A signaler encore une présentation magnifique, la raviole fine, bien garnie, juste tiède.
Pour continuer, les goujonnettes de sole font partie des plats signatures du chef. La cuisson du poisson est parfaite et l’accompagnement de morilles et asperges, classique, est impeccable: «Saveurs printanières», le nom de ce plat, correspond parfaitement à l’impression produite par ce mélange terre-mer.
Le carré d’agneau au pomélo et citron confit, fondant et acidulé, est une merveille d’équilibre. C’est vif et présenté avec une tarte sablée aux asperges blanches.
Après les fromages servis avec un intéressant confit caramel au poivre, voici le dessert, surprenant: un espuma de petits pois, aérien et goûteux, agrémenté de rhubarbe rose mentholée. Un beau mélange qui ne mérite que des louanges.
L’inventivité et la technicité de Vincenzo De Rosa se retrouvent encore dans ce moelleux au chocolat idéal. Pertinente carte de vins locaux avec d’intéressantes propositions au verre.