Château de Pleujouse
On n’y arrive pas par hasard. Au bout d’une route de campagne verdoyante du pays des damassiniers se dresse l’éperon rocheux où trône la noble bâtisse du XIe siècle. Avant de s’installer dans l’une des confortables salles, on commence par une poignée de main chaleureuse des châtelains, Catherine et Gérard Praud. On salue le soin apporté à la mise en valeur des produits et artisans du terroir, jusque dans la vaisselle façonnée par une potière du cru.
Dans un registre un peu désuet, la trilogie est ici de mise avec à la carte trois entrées, trois plats, trois desserts, ainsi que trois menus aux intitulés prometteurs. La valse du menu «Coquereilles» est lancée avec une truite en terrine accompagnée d’un énigmatique pain perdu et quelques dés de potiron encore croquants, le tout plutôt retenu en saveurs. L’assiette voisine propose un généreux foie gras légèrement fumé, surmontant des morceaux de pommes caramélisées et de fines et savoureuses lamelles de lard. La cuisson de la pièce de bœuf et du pigeonneau qui suivent est bien maîtrisée. Le premier s’accompagne à merveille d’une suave sauce au whisky et de vifs légumes croquants. La petite quiche à la confiture d’échalotes ajoute une note d’originalité bienvenue à l’ensemble.
Après un trio de fromages accompagné d’un cantuccini sec, le dessert autour du chocolat est en retrait du reste du repas: une glace, une mousse en deux couleurs dynamisée de pistils de safran – mais uniquement visuellement – et un biscuit noisette trop cuit servi froid malgré son annonce. Un repas en demi-teinte.
On n’y arrive pas par hasard. Au bout d’une route de campagne verdoyante du pays des damassiniers se dresse l’éperon rocheux où trône la noble bâtisse du XIe siècle. Avant de s’installer dans l’une des confortables salles, on commence par une poignée de main chaleureuse des châtelains, Catherine et Gérard Praud. On salue le soin apporté à la mise en valeur des produits et artisans du terroir, jusque dans la vaisselle façonnée par une potière du cru.
Dans un registre un peu désuet, la trilogie est ici de mise avec à la carte trois entrées, trois plats, trois desserts, ainsi que trois menus aux intitulés prometteurs. La valse du menu «Coquereilles» est lancée avec une truite en terrine accompagnée d’un énigmatique pain perdu et quelques dés de potiron encore croquants, le tout plutôt retenu en saveurs. L’assiette voisine propose un généreux foie gras légèrement fumé, surmontant des morceaux de pommes caramélisées et de fines et savoureuses lamelles de lard. La cuisson de la pièce de bœuf et du pigeonneau qui suivent est bien maîtrisée. Le premier s’accompagne à merveille d’une suave sauce au whisky et de vifs légumes croquants. La petite quiche à la confiture d’échalotes ajoute une note d’originalité bienvenue à l’ensemble.
Après un trio de fromages accompagné d’un cantuccini sec, le dessert autour du chocolat est en retrait du reste du repas: une glace, une mousse en deux couleurs dynamisée de pistils de safran – mais uniquement visuellement – et un biscuit noisette trop cuit servi froid malgré son annonce. Un repas en demi-teinte.