La Pastaverne by Peanut
Saint Ursanne irait-il manger une parmigiana dans une taverne du village qui porte son nom? Le moine irlandais y trouverait un décor tamisé, boisé, éclairé à la bougie avec des gobelets en étain sur la table. L’ancien Hôtel du Bœuf, racheté par Patrick Delarive, est donc devenu un Peanut Medieval Lodge – les cacahuètes sont d’ailleurs servies à l’apéro – avec restaurant attenant. On y sert une cuisine italienne, réalisée par le chef Luca Scazzola, avec des produits locaux qui font dans le circuit court.
Les poissons viennent de la pisciculture Choulat, à Soubey et à Courtemaîche. La truite arc-en-ciel est proposée en tartare à la texture soyeuse avec des quartiers d’abricot frais. On sent moins les autres saveurs promises sur le papier (citron, concombre, amandes, verveine et tabasco). Le brochet, lui, vient en ceviche dominé par la coriandre. Le tout est rehaussé de piments raisonnablement doux et déposé sur de fines lamelles de concombre.
Puis il y a ces gnocchis, ultimement fondants, gorgés d’une sauce crémeuse à la bisque de langoustines. Probablement le meilleur plat de la soirée. Car l’entrecôte de bœuf grillée – de la boucherie du village – est, elle, un peu trop ferme.
Côté boissons, on relèvera les propositions rigolotes (hydromel, hypocras) et une bière, la Tonnebière, brassée à deux pas. La carte des vins, courte, est pensée par Johanna Dayer, candidate au titre de Master of Wine. La plupart des crus sont proposés au verre. En dessert, le tiramisu ose le chocolat blanc, la pistache en coulis et les fraises fraîches. Estival et léger.
Saint Ursanne irait-il manger une parmigiana dans une taverne du village qui porte son nom? Le moine irlandais y trouverait un décor tamisé, boisé, éclairé à la bougie avec des gobelets en étain sur la table. L’ancien Hôtel du Bœuf, racheté par Patrick Delarive, est donc devenu un Peanut Medieval Lodge – les cacahuètes sont d’ailleurs servies à l’apéro – avec restaurant attenant. On y sert une cuisine italienne, réalisée par le chef Luca Scazzola, avec des produits locaux qui font dans le circuit court.
Les poissons viennent de la pisciculture Choulat, à Soubey et à Courtemaîche. La truite arc-en-ciel est proposée en tartare à la texture soyeuse avec des quartiers d’abricot frais. On sent moins les autres saveurs promises sur le papier (citron, concombre, amandes, verveine et tabasco). Le brochet, lui, vient en ceviche dominé par la coriandre. Le tout est rehaussé de piments raisonnablement doux et déposé sur de fines lamelles de concombre.
Puis il y a ces gnocchis, ultimement fondants, gorgés d’une sauce crémeuse à la bisque de langoustines. Probablement le meilleur plat de la soirée. Car l’entrecôte de bœuf grillée – de la boucherie du village – est, elle, un peu trop ferme.
Côté boissons, on relèvera les propositions rigolotes (hydromel, hypocras) et une bière, la Tonnebière, brassée à deux pas. La carte des vins, courte, est pensée par Johanna Dayer, candidate au titre de Master of Wine. La plupart des crus sont proposés au verre. En dessert, le tiramisu ose le chocolat blanc, la pistache en coulis et les fraises fraîches. Estival et léger.