Grains de Sel
On pénètre dans ce restaurant par… la grande salle d’une boulangerie salon de thé. Le propriétaire des lieux, le boulanger-pâtissier Eric Vuissoz, a en effet eu l’idée d’ouvrir un restaurant bistronomique attenant à son établissement. Original!
Grains de Sel (le restaurant, donc) a ses quartiers dans l’ancienne salle de bal d’un hôtel. Déco cosy, belles boiseries, fauteuils confortables, ambiance ouatée qui nous fait chuchoter: on y est bien, sans faire coincé. D’ailleurs, on met rapidement sur la table de bons petits pains d’Eric Vuissoz et des beurres aromatisés maison (dont un au colakraut, une herbe au goût de cola!) pour s’ouvrir l’appétit en toute décontraction.
Arrivé ce printemps, le chef Gaëtan Joly signe, seul en cuisine, une carte bistronomique joyeuse, élégante et gourmande. Fils de pêcheur, ce natif de Belle-Ile, en Bretagne, cuisine les poissons de main de maître: il faut goûter en entrée le poulpe et son coulis de betteraves et de fraises, condiment aux mangues, pour se convaincre de la maestria du chef. Le filet de sandre qui suit, cuit à basse température, est tout aussi convaincant. Ses assiettes sont contemporaines, sans oublier la gourmandise. Dommage que les assaisonnements de certaines préparations soient un peu en retrait: sans doute une touche d’humour, vu le nom du restaurant!
La carte des vins propose de belles découvertes régionales, que la cheffe de salle Célia détaille avec beaucoup de pédagogie. A souligner, l’excellent rapport qualité-prix du menu en quatre temps à 88 francs.
On pénètre dans ce restaurant par… la grande salle d’une boulangerie salon de thé. Le propriétaire des lieux, le boulanger-pâtissier Eric Vuissoz, a en effet eu l’idée d’ouvrir un restaurant bistronomique attenant à son établissement. Original!
Grains de Sel (le restaurant, donc) a ses quartiers dans l’ancienne salle de bal d’un hôtel. Déco cosy, belles boiseries, fauteuils confortables, ambiance ouatée qui nous fait chuchoter: on y est bien, sans faire coincé. D’ailleurs, on met rapidement sur la table de bons petits pains d’Eric Vuissoz et des beurres aromatisés maison (dont un au colakraut, une herbe au goût de cola!) pour s’ouvrir l’appétit en toute décontraction.
Arrivé ce printemps, le chef Gaëtan Joly signe, seul en cuisine, une carte bistronomique joyeuse, élégante et gourmande. Fils de pêcheur, ce natif de Belle-Ile, en Bretagne, cuisine les poissons de main de maître: il faut goûter en entrée le poulpe et son coulis de betteraves et de fraises, condiment aux mangues, pour se convaincre de la maestria du chef. Le filet de sandre qui suit, cuit à basse température, est tout aussi convaincant. Ses assiettes sont contemporaines, sans oublier la gourmandise. Dommage que les assaisonnements de certaines préparations soient un peu en retrait: sans doute une touche d’humour, vu le nom du restaurant!
La carte des vins propose de belles découvertes régionales, que la cheffe de salle Célia détaille avec beaucoup de pédagogie. A souligner, l’excellent rapport qualité-prix du menu en quatre temps à 88 francs.