Hôtel et Restaurant La Croix d’Or
Girafe, lion, buffet, miroir: à la Croix d’Or, les créations multicolores et déjantées du designer Tom’s Drag sont omniprésentes. Cette déco «pop art revisité» à l’intérieur d’une bâtisse historique, on la doit à Damien Lanza et à David Sauvignet. Aux manettes de cet hôtel-restaurant rénové en 2018 et situé à un jet de pierre de la frontière, les deux chefs français n’hésitent pas lorsqu’il s’agit de prendre des risques et de déstabiliser leurs hôtes. Et cela se ressent dans leur cuisine.
Il y a bien cette soupe à l’oignon en croûte de pain en guise de mise en bouche, délicieuse, mais malheureusement agrémentée d’huile de truffe, un produit indigne de l’excellence visée par les chefs. Mais c’est un détail. Ici, on aime travailler les produits de la mer. Comme ce rafraîchi de tourteau des côtes bretonnes tout en finesse et légèreté. Une gelée d'huître pour la touche iodée, du chou-fleur violet râpé pour la couleur et la texture et enfin une chips de panais dressée telle une flamme pour l’esthétique: on salue le travail et le résultat. La suite? Un filet de truite des fjords et sa chair rouge caractéristique. Le poisson, servi avec une subtile sauce au vin jaune du Jura, fond littéralement dans la bouche. Timbale de polenta et trilogie de carottes multicolores complètent le tableau. Un régal. Plus sage mais tout aussi aboutie, la roulade de volaille fermière farcie aux échalotes confites bénéficie d’une cuisson idéale et d’un jus bien relevé. Mention spéciale pour l’espuma de pommes de terre rattes aérienne et gourmande à la fois.
Malgré le récent départ de la pâtissière, le parfait glacé aux fruits de la passion n’est ni trop sucré ni trop acide. Posé sur un pain de Gênes au cacao et surmonté de mangue rôtie à la badiane, il précède quelques mignardises venant clore un repas original et enthousiasmant. Quant à la carte des vins, elle va des meilleurs crus des Côtes de l’Orbe aux plus prestigieux Côte-Rôtie du domaine Guigal. Le tout à prix amicaux.
Girafe, lion, buffet, miroir: à la Croix d’Or, les créations multicolores et déjantées du designer Tom’s Drag sont omniprésentes. Cette déco «pop art revisité» à l’intérieur d’une bâtisse historique, on la doit à Damien Lanza et à David Sauvignet. Aux manettes de cet hôtel-restaurant rénové en 2018 et situé à un jet de pierre de la frontière, les deux chefs français n’hésitent pas lorsqu’il s’agit de prendre des risques et de déstabiliser leurs hôtes. Et cela se ressent dans leur cuisine.
Il y a bien cette soupe à l’oignon en croûte de pain en guise de mise en bouche, délicieuse, mais malheureusement agrémentée d’huile de truffe, un produit indigne de l’excellence visée par les chefs. Mais c’est un détail. Ici, on aime travailler les produits de la mer. Comme ce rafraîchi de tourteau des côtes bretonnes tout en finesse et légèreté. Une gelée d'huître pour la touche iodée, du chou-fleur violet râpé pour la couleur et la texture et enfin une chips de panais dressée telle une flamme pour l’esthétique: on salue le travail et le résultat. La suite? Un filet de truite des fjords et sa chair rouge caractéristique. Le poisson, servi avec une subtile sauce au vin jaune du Jura, fond littéralement dans la bouche. Timbale de polenta et trilogie de carottes multicolores complètent le tableau. Un régal. Plus sage mais tout aussi aboutie, la roulade de volaille fermière farcie aux échalotes confites bénéficie d’une cuisson idéale et d’un jus bien relevé. Mention spéciale pour l’espuma de pommes de terre rattes aérienne et gourmande à la fois.
Malgré le récent départ de la pâtissière, le parfait glacé aux fruits de la passion n’est ni trop sucré ni trop acide. Posé sur un pain de Gênes au cacao et surmonté de mangue rôtie à la badiane, il précède quelques mignardises venant clore un repas original et enthousiasmant. Quant à la carte des vins, elle va des meilleurs crus des Côtes de l’Orbe aux plus prestigieux Côte-Rôtie du domaine Guigal. Le tout à prix amicaux.