Le Zingue by Pilloud
On est bien reçu dans cette petite salle chaleureuse et sans ostentation où le pâtissier Cédric Pilloud et son chef Thibault Marchand, passé par Top Chef, proposent une formule simple et bistronomique. A midi, deux menus. Le soir, quatre entrées, quatre plats et quatre desserts qu’on peut combiner dans deux menus à prix d’ami.
Voici déjà cet œuf parfait, coulant à souhait quand on l’attaque, qui se cache dans une espuma d’oseille en compagnie d’une poêlée de champignons bien croquants, d’éclats de pistaches et de pickles d’oignons rouges. C’est gourmand. La stracciatella au poivre de Kampot se marie à une déclinaison de betteraves, en purée, en morceaux ou en carpaccio, rehaussée d’une vinaigrette végétale. Une entrée colorée mais qui manquait ce soir-là de goûts et de nervosité.
Le filet de lieu est très bien cuit, laqué au ponzu, cette sauce japonaise à base d’agrumes. Ses garnitures sont une merveille d’équilibre, entre une gelée au citron noir d’Iran, des morceaux de courge et une purée de la même cucurbitacée, des morceaux de poire et du chou kale frit. Les joues de bœuf sont fondantes à souhait, posées sur un houmous au citron vert bien frais, accompagnées de morceaux d’aubergine fondants, de navets grillés ou en carpaccio, le tout réveillé par une émulsion à la menthe et un jus corsé.
Avec un champion de la pâtisserie aux commandes, on ne saute pas les desserts. D’un côté, un choix de glaces généreux; de l’autre, des suprêmes de deux pamplemousses voisinent avec un crémeux vanille et un granola croquant. A moins qu’on ne fonde pour le dessert signature, le soufflé passion et sa crème glacée.
Un service efficace et agréable, une carte des vins qui fait une belle place à la région. Que demander de plus? Ah oui, une vraie porte à l’entrée de la cuisine plutôt que ce petit rideau qui laisse passer les odeurs.
On est bien reçu dans cette petite salle chaleureuse et sans ostentation où le pâtissier Cédric Pilloud et son chef Thibault Marchand, passé par Top Chef, proposent une formule simple et bistronomique. A midi, deux menus. Le soir, quatre entrées, quatre plats et quatre desserts qu’on peut combiner dans deux menus à prix d’ami.
Voici déjà cet œuf parfait, coulant à souhait quand on l’attaque, qui se cache dans une espuma d’oseille en compagnie d’une poêlée de champignons bien croquants, d’éclats de pistaches et de pickles d’oignons rouges. C’est gourmand. La stracciatella au poivre de Kampot se marie à une déclinaison de betteraves, en purée, en morceaux ou en carpaccio, rehaussée d’une vinaigrette végétale. Une entrée colorée mais qui manquait ce soir-là de goûts et de nervosité.
Le filet de lieu est très bien cuit, laqué au ponzu, cette sauce japonaise à base d’agrumes. Ses garnitures sont une merveille d’équilibre, entre une gelée au citron noir d’Iran, des morceaux de courge et une purée de la même cucurbitacée, des morceaux de poire et du chou kale frit. Les joues de bœuf sont fondantes à souhait, posées sur un houmous au citron vert bien frais, accompagnées de morceaux d’aubergine fondants, de navets grillés ou en carpaccio, le tout réveillé par une émulsion à la menthe et un jus corsé.
Avec un champion de la pâtisserie aux commandes, on ne saute pas les desserts. D’un côté, un choix de glaces généreux; de l’autre, des suprêmes de deux pamplemousses voisinent avec un crémeux vanille et un granola croquant. A moins qu’on ne fonde pour le dessert signature, le soufflé passion et sa crème glacée.
Un service efficace et agréable, une carte des vins qui fait une belle place à la région. Que demander de plus? Ah oui, une vraie porte à l’entrée de la cuisine plutôt que ce petit rideau qui laisse passer les odeurs.