Hôtel de Ville
Le pimpant Hôtel de Ville d’Echallens est partagé entre une grande brasserie réconfortante et une petite salle à manger au décor raffiné où l’on profite d’une carte plus gastronomique. Alain Meystre met en avant les produits grâce à une technique sûre, mais tombe dans l’écueil de l’excès de générosité qui brouille la lisibilité des assiettes.
Ainsi, le délicieux carpaccio de noix de Saint-Jacques est à la fois sollicité par une agréable vinaigrette au fruit de la passion, mais également par des billes au citron, un coulis aux trois fruits exotiques, pléthore de micro-pousses et un sorbet à la grenade. Dans l’assiette voisine, un fondant saumon suisse cuit à basse température est accompagné de courgette en deux textures, d’une réduction umami sirupeuse et de quelques feuilles de salade cuites au contact de l’assiette chaude. Les amateurs de viandes apprécieront la cuisson du filet de veau mais regretteront son manque de tendreté. Outre sa délicate sauce au thé, il est accompagné, notamment, de têtes d’asperges blanches un peu flagadas. Le dessert, une déclinaison autour de la pistache, propose du bon (un financier tiède savoureux), du moins bon (une guimauve plutôt insipide) et du fabuleux (un macaron au-dessus de tout reproche).
Le pimpant Hôtel de Ville d’Echallens est partagé entre une grande brasserie réconfortante et une petite salle à manger au décor raffiné où l’on profite d’une carte plus gastronomique. Alain Meystre met en avant les produits grâce à une technique sûre, mais tombe dans l’écueil de l’excès de générosité qui brouille la lisibilité des assiettes.
Ainsi, le délicieux carpaccio de noix de Saint-Jacques est à la fois sollicité par une agréable vinaigrette au fruit de la passion, mais également par des billes au citron, un coulis aux trois fruits exotiques, pléthore de micro-pousses et un sorbet à la grenade. Dans l’assiette voisine, un fondant saumon suisse cuit à basse température est accompagné de courgette en deux textures, d’une réduction umami sirupeuse et de quelques feuilles de salade cuites au contact de l’assiette chaude. Les amateurs de viandes apprécieront la cuisson du filet de veau mais regretteront son manque de tendreté. Outre sa délicate sauce au thé, il est accompagné, notamment, de têtes d’asperges blanches un peu flagadas. Le dessert, une déclinaison autour de la pistache, propose du bon (un financier tiède savoureux), du moins bon (une guimauve plutôt insipide) et du fabuleux (un macaron au-dessus de tout reproche).