Auberge de l'Abbaye de Montheron
Montheron et son auberge ont deux incroyables talents. Celui qui ne coule pas très loin (le Talent) et qui rafraîchit l’incroyable jardin-terrasse. Et celui de continuer de séduire le client avec une recette imbattable: un cadre cosy qui appelle à la confidence et au partage, un service connaisseur, joueur et souriant et une cuisine qui fait voyager (au niveau des vins aussi), qui déroute, tout en jouant avec les terroirs alentour.
Les amuse-bouches donnent le ton dans un tourbillon inventif. On a particulièrement aimé ce cornet à la sauce Mornay-raclette avec des dés de jambon. Ou ce petit bao vapeur au safran qui rappelle la cuchaule, accompagné d’un bouillon japonisant dans lequel est déposé du panais confit.
A table, on vient vous griller au barbecue japonais des endives préalablement snackées. Avec ce goût fumé et cette saveur fondante qui tranche avec la douceur d’un sabayon à l’estragon et le croquant des noix. On vous prépare aussi la fondue: espuma de vieux gruyère, sorbet au vacherin fribourgeois, pickles d’oignons, petit condiment de cornichons et saupoudrage de poudre de tomates pour le côté valaisan. C’est aussi déroutant que convaincant.
Réussie aussi cette association pourtant pas évidente entre un veau en croûte parfaitement rosé, agrémenté de caviar valaisan et paré d’une bisque d’écrevisses. Du terre-mer sans en être puisque les œufs d’esturgeon viennent d’une eau thermale valaisanne et le crustacé du lac. On est moins convaincu par l’esturgeon lui-même, surtout par sa cuisson vapeur qui rend sa chair un peu flasque.
Quand on verse dans le plus classique, cela donne du céleri, de la pomme et un jus d’épinards qui viennent donner un discret ressort à une truite fumée, soyeuse, qui vaut largement les plus prestigieux saumons.
Dans les desserts et les prédesserts, on retrouve du salé, de l'épicé, du sucré, de la forêt, du miso, des champignons, du raifort, du verjus, du Ricola, de la châtaigne, du poivre du Sichuan «vaudois» dans des parures glacées, moulues, émiettées, croquantes, fondantes, dans des associations ludiques qui plaisent en bouche et à l’œil.
Montheron et son auberge ont deux incroyables talents. Celui qui ne coule pas très loin (le Talent) et qui rafraîchit l’incroyable jardin-terrasse. Et celui de continuer de séduire le client avec une recette imbattable: un cadre cosy qui appelle à la confidence et au partage, un service connaisseur, joueur et souriant et une cuisine qui fait voyager (au niveau des vins aussi), qui déroute, tout en jouant avec les terroirs alentour.
Les amuse-bouches donnent le ton dans un tourbillon inventif. On a particulièrement aimé ce cornet à la sauce Mornay-raclette avec des dés de jambon. Ou ce petit bao vapeur au safran qui rappelle la cuchaule, accompagné d’un bouillon japonisant dans lequel est déposé du panais confit.
A table, on vient vous griller au barbecue japonais des endives préalablement snackées. Avec ce goût fumé et cette saveur fondante qui tranche avec la douceur d’un sabayon à l’estragon et le croquant des noix. On vous prépare aussi la fondue: espuma de vieux gruyère, sorbet au vacherin fribourgeois, pickles d’oignons, petit condiment de cornichons et saupoudrage de poudre de tomates pour le côté valaisan. C’est aussi déroutant que convaincant.
Réussie aussi cette association pourtant pas évidente entre un veau en croûte parfaitement rosé, agrémenté de caviar valaisan et paré d’une bisque d’écrevisses. Du terre-mer sans en être puisque les œufs d’esturgeon viennent d’une eau thermale valaisanne et le crustacé du lac. On est moins convaincu par l’esturgeon lui-même, surtout par sa cuisson vapeur qui rend sa chair un peu flasque.
Quand on verse dans le plus classique, cela donne du céleri, de la pomme et un jus d’épinards qui viennent donner un discret ressort à une truite fumée, soyeuse, qui vaut largement les plus prestigieux saumons.
Dans les desserts et les prédesserts, on retrouve du salé, de l'épicé, du sucré, de la forêt, du miso, des champignons, du raifort, du verjus, du Ricola, de la châtaigne, du poivre du Sichuan «vaudois» dans des parures glacées, moulues, émiettées, croquantes, fondantes, dans des associations ludiques qui plaisent en bouche et à l’œil.