Hôtel Le Terminus
Voici Samuel Destaing de retour dans le village de ses premiers succès. C’est à Orsières que le chef valaisan avait décroché 17 points à l’Hôtel des Alpes, à 400 mètres du Terminus dont il a repris les cuisines en décembre 2023. Là, le «coin gastro» est agréable, avec sa lumière tamisée et ses tables nappées. Il n’est pas vraiment séparé des groupes qui s’encanaillent côté brasserie où l’on savoure une carte voyageuse, mais on y profite d’un service remarquable.
Après le pressé de bœuf aux légumes et mayonnaise au miel, le velouté de courge et siphon au gorgonzola de l’amuse-bouche, le menu «Quintessence» enchaîne sur un thon en deux façons, carpaccio et tataki, et un tartare de crabe. La saladine et sa rondelle d’oignon ne paraissent pas indispensables. Le tajine de la mer, lui, propose lotte, rouget, gambas et moules, ainsi qu’un savoureux lit de semoule aux légumes, dont on se délecte avec un jus corsé et épicé.
Puis la pomme de ris de veau est croustillante et se pare d’un jus à la légère amertume. Dessous, un mini vol-au-vent de poireaux et une purée de patates douces et butternut arrondissent un plat gourmand. Le chef aime les épices, et on s’en réjouit. Le plat principal, «simple» filet de bœuf à la cuisson précise, s’accompagne d’un jus vif au cognac et au paprika. La petite tomate (en janvier?) et le morceau de chou-fleur brut n’y apportent pas grande valeur ajoutée. Tout comme cette glace aux brownies et Carambar déposée à côté de la tatin d’ananas au cœur très dur, bien caramélisée et rehaussée d’une légère chantilly. Trois des cinq plats que compte le menu gastronomique sont aussi servis côté brasserie. Attente trop longue entre les plats.
Voici Samuel Destaing de retour dans le village de ses premiers succès. C’est à Orsières que le chef valaisan avait décroché 17 points à l’Hôtel des Alpes, à 400 mètres du Terminus dont il a repris les cuisines en décembre 2023. Là, le «coin gastro» est agréable, avec sa lumière tamisée et ses tables nappées. Il n’est pas vraiment séparé des groupes qui s’encanaillent côté brasserie où l’on savoure une carte voyageuse, mais on y profite d’un service remarquable.
Après le pressé de bœuf aux légumes et mayonnaise au miel, le velouté de courge et siphon au gorgonzola de l’amuse-bouche, le menu «Quintessence» enchaîne sur un thon en deux façons, carpaccio et tataki, et un tartare de crabe. La saladine et sa rondelle d’oignon ne paraissent pas indispensables. Le tajine de la mer, lui, propose lotte, rouget, gambas et moules, ainsi qu’un savoureux lit de semoule aux légumes, dont on se délecte avec un jus corsé et épicé.
Puis la pomme de ris de veau est croustillante et se pare d’un jus à la légère amertume. Dessous, un mini vol-au-vent de poireaux et une purée de patates douces et butternut arrondissent un plat gourmand. Le chef aime les épices, et on s’en réjouit. Le plat principal, «simple» filet de bœuf à la cuisson précise, s’accompagne d’un jus vif au cognac et au paprika. La petite tomate (en janvier?) et le morceau de chou-fleur brut n’y apportent pas grande valeur ajoutée. Tout comme cette glace aux brownies et Carambar déposée à côté de la tatin d’ananas au cœur très dur, bien caramélisée et rehaussée d’une légère chantilly. Trois des cinq plats que compte le menu gastronomique sont aussi servis côté brasserie. Attente trop longue entre les plats.