Hôtel Palafitte
Le panorama dont jouit la terrasse est unique. Dans le luxueux écrin de cet hôtel construit dans le cadre de l'Expo.02, s’attabler est un pur délice. Encore plus depuis l’arrivée, au printemps 2024, du chef Ludovic Pigeat. Formé en cuisine chez Ladurée, il a ensuite crapahuté dans des brigades parisiennes et étasuniennes avant de prendre à Neuchâtel sa première place de chef.
Pour commencer son menu en six temps, place à la fraîcheur des tomates multicolores du Seeland: la tranche brûlée d'une grosse tomate se coiffe d'une douce tuile ébène et d'un sorbet au basilic. Simple et frais. Le ceviche de dorade a beau se pavaner dans une écume de lait de coco et receler une myriade de graines de grenade, il manque cruellement d'assaisonnement... Un peu comme le service, à la traîne et sans envie ce soir-là nous semble-t-il.
La fadeur s'estompe avec ces merveilles de ravioles à l'aubergine fumée, délicieusement al dente et farcies d'un délicat mariage entre l’aubergine, la tomate confite et la scamorza légèrement fondue. Ensuite, le rouget s’allonge dans une rouille safranée et s'accompagne de pommes bouchons, ainsi que d'un demi-fenouil poêlé et fondant. Très estival, à l'instar de cette longe de veau rôtie au thym, parfaitement cuite et escortée d'une déclinaison d'artichaut: sa purée lisse, son cœur découpé et ses chips. Le jus au vieux vinaigre balsamique complète le plat de son acidité, tout en équilibre. Enfin, la dernière note suit la ligne du menu, entre fraîcheur et saveurs prononcées: la pêche blanche en compotée, lamelles crues et sorbet, crème diplomate au poivre de Kampot et légère tuile aux amandes. Un réussite.
Le panorama dont jouit la terrasse est unique. Dans le luxueux écrin de cet hôtel construit dans le cadre de l'Expo.02, s’attabler est un pur délice. Encore plus depuis l’arrivée, au printemps 2024, du chef Ludovic Pigeat. Formé en cuisine chez Ladurée, il a ensuite crapahuté dans des brigades parisiennes et étasuniennes avant de prendre à Neuchâtel sa première place de chef.
Pour commencer son menu en six temps, place à la fraîcheur des tomates multicolores du Seeland: la tranche brûlée d'une grosse tomate se coiffe d'une douce tuile ébène et d'un sorbet au basilic. Simple et frais. Le ceviche de dorade a beau se pavaner dans une écume de lait de coco et receler une myriade de graines de grenade, il manque cruellement d'assaisonnement... Un peu comme le service, à la traîne et sans envie ce soir-là nous semble-t-il.
La fadeur s'estompe avec ces merveilles de ravioles à l'aubergine fumée, délicieusement al dente et farcies d'un délicat mariage entre l’aubergine, la tomate confite et la scamorza légèrement fondue. Ensuite, le rouget s’allonge dans une rouille safranée et s'accompagne de pommes bouchons, ainsi que d'un demi-fenouil poêlé et fondant. Très estival, à l'instar de cette longe de veau rôtie au thym, parfaitement cuite et escortée d'une déclinaison d'artichaut: sa purée lisse, son cœur découpé et ses chips. Le jus au vieux vinaigre balsamique complète le plat de son acidité, tout en équilibre. Enfin, la dernière note suit la ligne du menu, entre fraîcheur et saveurs prononcées: la pêche blanche en compotée, lamelles crues et sorbet, crème diplomate au poivre de Kampot et légère tuile aux amandes. Un réussite.