Royal Savoy
Ce n’est pas parce que la vue depuis le sommet du Sky Lounge est superbe que la cuisine de l’élégante brasserie, au rez, se doit de faire du yoyo. Franchement, au contraire de notre test l’an dernier, le restaurant n’était pas à la hauteur des cinq étoiles de l’établissement.
Alors oui, la fraîcheur des produits du banc de l’écaillère – une nouveauté de l’établissement – était impeccable: les crevettes roses de Madagascar fermes et goûteuses, les huîtres Gillardeau No 3 grasses et iodées comme il se doit et les accompagnements idoines. Mais cela ne suffit pas encore à faire une belle adresse. Pas plus que l’intéressant choix des vins au verre – très jolie proposition d’un muscat sec espagnol ou d’un assemblage blanc du versant nord de l’Etna – ou le service sympathique. Ni, non plus, des desserts classiques mais bien réalisés. Mention spéciale à la tarte au citron joliment acidulée et à son sorbet à la bergamote.
Le cœur de notre repas cette année fut une déception. Franchement, sous ce joli raviolo zébré, la «farce» manquait singulièrement de précision et d’entrain: un confit d’épaule d’agneau un peu timide, baignant dans une moulinée de courge où seules quelques noisettes du Piémont torréfiées apportent de la texture.
Pour rester dans les pâtes, les taglierini sont… pâteux. Trop cuits, ils gogent dans une bisque de homard puissante mais déséquilibrée et trop salée. Qui masque complètement la finesse du crustacé – modeste ce dernier – posé sur l’ensemble.
Passons à la sériole. A l'œil, l’assiette est tout bonnement laide. Un méli-mélo posé en tas sans plus de réflexion. La cuisson du poisson, annoncée rôtie, n’est pas uniforme, celle des carottes et du chorizo oui. Le tout est déposé sur une «crème» de haricots cannellini – blancs – sans goût et à la texture farineuse. Un plat ennuyeux, triste, insipide. Et il ne faut pas compter sur la «sélection» de fromages suisses pour se remonter le moral.
Ce n’est pas parce que la vue depuis le sommet du Sky Lounge est superbe que la cuisine de l’élégante brasserie, au rez, se doit de faire du yoyo. Franchement, au contraire de notre test l’an dernier, le restaurant n’était pas à la hauteur des cinq étoiles de l’établissement.
Alors oui, la fraîcheur des produits du banc de l’écaillère – une nouveauté de l’établissement – était impeccable: les crevettes roses de Madagascar fermes et goûteuses, les huîtres Gillardeau No 3 grasses et iodées comme il se doit et les accompagnements idoines. Mais cela ne suffit pas encore à faire une belle adresse. Pas plus que l’intéressant choix des vins au verre – très jolie proposition d’un muscat sec espagnol ou d’un assemblage blanc du versant nord de l’Etna – ou le service sympathique. Ni, non plus, des desserts classiques mais bien réalisés. Mention spéciale à la tarte au citron joliment acidulée et à son sorbet à la bergamote.
Le cœur de notre repas cette année fut une déception. Franchement, sous ce joli raviolo zébré, la «farce» manquait singulièrement de précision et d’entrain: un confit d’épaule d’agneau un peu timide, baignant dans une moulinée de courge où seules quelques noisettes du Piémont torréfiées apportent de la texture.
Pour rester dans les pâtes, les taglierini sont… pâteux. Trop cuits, ils gogent dans une bisque de homard puissante mais déséquilibrée et trop salée. Qui masque complètement la finesse du crustacé – modeste ce dernier – posé sur l’ensemble.
Passons à la sériole. A l'œil, l’assiette est tout bonnement laide. Un méli-mélo posé en tas sans plus de réflexion. La cuisson du poisson, annoncée rôtie, n’est pas uniforme, celle des carottes et du chorizo oui. Le tout est déposé sur une «crème» de haricots cannellini – blancs – sans goût et à la texture farineuse. Un plat ennuyeux, triste, insipide. Et il ne faut pas compter sur la «sélection» de fromages suisses pour se remonter le moral.