Hôtellerie de Châtonneyre
Reprise en 2021 par les frères hôteliers Christophe et Nicolas Ming, l’Hôtellerie de Châtonneyre a dès le départ compté sur Eugen Ligonnet. Ce chef de cuisine a écumé les restaurants et hôtels emblématiques de la Riviera vaudoise avant de prendre les fourneaux de ce moderne hôtel au cœur du charmant village de Corseaux.
Le soir, c’est dans une ambiance tamisée que l’on se laisse tenter par l’alléchante carte printanière ou par le menu surprise en quatre temps. Et on démarre en fanfare avec l’œuf mollet croustillant façon meurette et artichauts: textures et saveurs affirmées en font un très joli plat. Les cuisses de grenouille croustillantes se parent d’une purée crémeuse – dont on peine cependant à définir la saveur – et d’un jus corsé. On ne cache cependant pas un manque d’entrain pour le tataki de wagyu au sésame, mousseline de petits pois au wasabi et mayonnaise au yuzu.
Ensuite, le tournedos de bœuf est admirablement bien cuit, la rosace de pomme de terre croustillante à se damner, et la variation de carotte au gingembre parachève le tableau. La pintade se dévoile graphique: le suprême en rectangle et glacé au jus, et les cuisses en pastilla aux morilles. Une fleur de courgette farcie à la ricotta et une remarquable mousseline de maïs tout en volupté complètent l’assiette.
Côté vins, ceux de Lavaux trônent en stars dans les verres. Et en dessert, le double cœur coulant au chocolat est ultra-régressif et plaisant avec sa crème anglaise au Baileys. La mousse au lait d’amande, noix de coco, oseille et amandes caramélisées offre une alternative sans gluten ni lactose, mais ne paraît pas encore tout à fait aboutie.
Reprise en 2021 par les frères hôteliers Christophe et Nicolas Ming, l’Hôtellerie de Châtonneyre a dès le départ compté sur Eugen Ligonnet. Ce chef de cuisine a écumé les restaurants et hôtels emblématiques de la Riviera vaudoise avant de prendre les fourneaux de ce moderne hôtel au cœur du charmant village de Corseaux.
Le soir, c’est dans une ambiance tamisée que l’on se laisse tenter par l’alléchante carte printanière ou par le menu surprise en quatre temps. Et on démarre en fanfare avec l’œuf mollet croustillant façon meurette et artichauts: textures et saveurs affirmées en font un très joli plat. Les cuisses de grenouille croustillantes se parent d’une purée crémeuse – dont on peine cependant à définir la saveur – et d’un jus corsé. On ne cache cependant pas un manque d’entrain pour le tataki de wagyu au sésame, mousseline de petits pois au wasabi et mayonnaise au yuzu.
Ensuite, le tournedos de bœuf est admirablement bien cuit, la rosace de pomme de terre croustillante à se damner, et la variation de carotte au gingembre parachève le tableau. La pintade se dévoile graphique: le suprême en rectangle et glacé au jus, et les cuisses en pastilla aux morilles. Une fleur de courgette farcie à la ricotta et une remarquable mousseline de maïs tout en volupté complètent l’assiette.
Côté vins, ceux de Lavaux trônent en stars dans les verres. Et en dessert, le double cœur coulant au chocolat est ultra-régressif et plaisant avec sa crème anglaise au Baileys. La mousse au lait d’amande, noix de coco, oseille et amandes caramélisées offre une alternative sans gluten ni lactose, mais ne paraît pas encore tout à fait aboutie.