À la Demi-Lune
On dit que les vins sont meilleurs lorsqu’on les déguste où ils sont produits. A la Demi-Lune, on a bien retenu l’adage. A la carte, souvent au verre, on ne trouve que des vins de producteurs du village ou des vignes sur lesquelles plonge littéralement la terrasse de l’établissement. Le choix du patron, Philippe Verdan, enfant de Chardonne, permet de se faire une idée précise des terroirs d’ici. Et les bouteilles se vendent aussi à l’emporter (sans droit de bouchon). A la cuisine, c’est Ludovic Burnier qui officie. L’ancien sous-chef de Stéphane Décotterd livre une cuisine inventive et 100% suisse, voire ultra-locale pour le principal.
Nous avons testé le suprême de céleri rôti et sa purée rehaussée de lamelles de citronnelle. C’est osé mais ça fonctionne bien! Le céleri est décliné en pickles et julienne croustillante, un jus de champignons donne de la profondeur au plat: c’est réussi. La tartine gratinée d’os à moelle manque, elle, de superbe. La moelle disparaît sous une persillade trop présente. En revanche, le lit de mesclun qui accompagne le plat est une merveille de fraîcheur, avec ses légumes lactofermentés et sa vinaigrette framboise.
Et puisque notre regard plonge dans le Léman, goûtons la mousse de brochet et sa bisque d’écrevisses du lac. De la spiruline teinte la mousse d’un vert croquant. La bisque est goûteuse, onctueuse, on sauce! Quelques feuilles d’estragon légèrement frites coiffent l’assiette et emmènent encore ailleurs. Les papilles frétillent. La pastilla de volaille d’Appenzell arrive en strates: volaille presque juteuse, salami piquant de Calabre, figues et abricots comme en tajine et épinard en branche. C’est bon, joli, mais déjà copieux au regard. Il y a un peu trop d’idées sous la pastilla. On ne finira pas, mais on s’est régalé de la purée de pommes de terre fumée en accompagnement.
La carte des desserts est courte, faite de glaces et sorbets de la région, mais aussi d’un pain d’épices au sirop d’érable et sa pomme façon tatin, moelleux à souhait. On déplore toutefois que sa crème montée soit sucrée, masquant une acidité bienvenue.
On dit que les vins sont meilleurs lorsqu’on les déguste où ils sont produits. A la Demi-Lune, on a bien retenu l’adage. A la carte, souvent au verre, on ne trouve que des vins de producteurs du village ou des vignes sur lesquelles plonge littéralement la terrasse de l’établissement. Le choix du patron, Philippe Verdan, enfant de Chardonne, permet de se faire une idée précise des terroirs d’ici. Et les bouteilles se vendent aussi à l’emporter (sans droit de bouchon). A la cuisine, c’est Ludovic Burnier qui officie. L’ancien sous-chef de Stéphane Décotterd livre une cuisine inventive et 100% suisse, voire ultra-locale pour le principal.
Nous avons testé le suprême de céleri rôti et sa purée rehaussée de lamelles de citronnelle. C’est osé mais ça fonctionne bien! Le céleri est décliné en pickles et julienne croustillante, un jus de champignons donne de la profondeur au plat: c’est réussi. La tartine gratinée d’os à moelle manque, elle, de superbe. La moelle disparaît sous une persillade trop présente. En revanche, le lit de mesclun qui accompagne le plat est une merveille de fraîcheur, avec ses légumes lactofermentés et sa vinaigrette framboise.
Et puisque notre regard plonge dans le Léman, goûtons la mousse de brochet et sa bisque d’écrevisses du lac. De la spiruline teinte la mousse d’un vert croquant. La bisque est goûteuse, onctueuse, on sauce! Quelques feuilles d’estragon légèrement frites coiffent l’assiette et emmènent encore ailleurs. Les papilles frétillent. La pastilla de volaille d’Appenzell arrive en strates: volaille presque juteuse, salami piquant de Calabre, figues et abricots comme en tajine et épinard en branche. C’est bon, joli, mais déjà copieux au regard. Il y a un peu trop d’idées sous la pastilla. On ne finira pas, mais on s’est régalé de la purée de pommes de terre fumée en accompagnement.
La carte des desserts est courte, faite de glaces et sorbets de la région, mais aussi d’un pain d’épices au sirop d’érable et sa pomme façon tatin, moelleux à souhait. On déplore toutefois que sa crème montée soit sucrée, masquant une acidité bienvenue.