La Croisette
De très larges et cossus fauteuils mauves permettent de se mettre à l'aise. Le chef François Berner en salle et aux fourneaux et la fidèle Sandra au service se chargent de l'accueil jovial, digne de l'esprit des Montagnes neuchâteloises. Différentes sortes de pains maison et de petites bouchées apéritives arrivent spontanément sur la table. La sphère verte aux herbes et à la volaille propose déjà un joli équilibre des saveurs. Suivent de jolis cannellonis de navet, presque translucides, finement découpés et fourrés avec un tartare de crustacés fondant, accompagné d'un dashi assez calme en bouche. Le dashi suivant, à l'huile de basilic qui accompagne l'entrée composée de généreux morceaux de homard, impose sa puissance de bouillon de caractère. Le croquant de fenouil et cébette amène une dimension anisée au homard bien saisi. Parfaite découpe du bar, pour un tartare au montage audacieux qui ressemble à du granit, avec ses incrustations de tomates séchées qui apportent de la vigueur. Le guacamole amène de la fraîcheur aux bouchées aux multiples saveurs. Par contre, la mangue pas assez mûre et le perlage de truffe perdent le palais dans un foisonnement de goûts. Le chardonnay Les Nonnes du Domaine Saint-Sébaste, à Saint-Blaise, avec sa bouche d'agrume et de réglisse, s'accorde bien aux produits de la mer. En plat, la caille désossée à la chair dorée se laisse délicatement farcir au foie gras et aux pistaches, une farce parfaitement assaisonnée. Le jus de volaille rend le tout onctueux, asperges et fèves croquent sous la dent. Audacieux que de proposer trois Saint-Jacques façon Rossini, dommage que la cuisson des coquillages ne soit pas homogène. Mais le contraste avec les cubes de foie gras et le risotto délicatement caramélisé fonctionne. Reste à déguster les desserts ludiques du pâtissier Fabio, présent à la Croisette depuis trente ans. Son trompe-l'œil Pink Lady propose une superposition de textures de pomme sans trop d'acidité et avec une belle fraîcheur que souligne le sorbet au pinot noir. Le crumble de chocolat cache une souple crème de matcha, servi comme un pot de fleur que l'on peut croquer en entier. Ce menu business de midi au prix doux privilégie des produits de luxe soigneusement sélectionnés et cuisinés avec élégance et imagination par l'infatigable François Berner et son équipe, dans une idée de cuisine raffinée, classique, avec quelques touches asiatiques et un brin d'exotisme. Un joli voyage.
De très larges et cossus fauteuils mauves permettent de se mettre à l'aise. Le chef François Berner en salle et aux fourneaux et la fidèle Sandra au service se chargent de l'accueil jovial, digne de l'esprit des Montagnes neuchâteloises. Différentes sortes de pains maison et de petites bouchées apéritives arrivent spontanément sur la table. La sphère verte aux herbes et à la volaille propose déjà un joli équilibre des saveurs. Suivent de jolis cannellonis de navet, presque translucides, finement découpés et fourrés avec un tartare de crustacés fondant, accompagné d'un dashi assez calme en bouche. Le dashi suivant, à l'huile de basilic qui accompagne l'entrée composée de généreux morceaux de homard, impose sa puissance de bouillon de caractère. Le croquant de fenouil et cébette amène une dimension anisée au homard bien saisi. Parfaite découpe du bar, pour un tartare au montage audacieux qui ressemble à du granit, avec ses incrustations de tomates séchées qui apportent de la vigueur. Le guacamole amène de la fraîcheur aux bouchées aux multiples saveurs. Par contre, la mangue pas assez mûre et le perlage de truffe perdent le palais dans un foisonnement de goûts. Le chardonnay Les Nonnes du Domaine Saint-Sébaste, à Saint-Blaise, avec sa bouche d'agrume et de réglisse, s'accorde bien aux produits de la mer. En plat, la caille désossée à la chair dorée se laisse délicatement farcir au foie gras et aux pistaches, une farce parfaitement assaisonnée. Le jus de volaille rend le tout onctueux, asperges et fèves croquent sous la dent. Audacieux que de proposer trois Saint-Jacques façon Rossini, dommage que la cuisson des coquillages ne soit pas homogène. Mais le contraste avec les cubes de foie gras et le risotto délicatement caramélisé fonctionne. Reste à déguster les desserts ludiques du pâtissier Fabio, présent à la Croisette depuis trente ans. Son trompe-l'œil Pink Lady propose une superposition de textures de pomme sans trop d'acidité et avec une belle fraîcheur que souligne le sorbet au pinot noir. Le crumble de chocolat cache une souple crème de matcha, servi comme un pot de fleur que l'on peut croquer en entier. Ce menu business de midi au prix doux privilégie des produits de luxe soigneusement sélectionnés et cuisinés avec élégance et imagination par l'infatigable François Berner et son équipe, dans une idée de cuisine raffinée, classique, avec quelques touches asiatiques et un brin d'exotisme. Un joli voyage.