La Maison du Village
La Maison du Village garde le cap qui a fait son succès et qui plaît tant aux habitués du lieu: des produits souvent locaux mis en valeur sans effet de manches. Le chef Marc Strebel prête une attention particulière aux harmonies avec toujours une note dynamique qui nous permet de rester en appétit tout au long du repas.
Le parfait exemple est donné par l’amuse-bouche, quelques champignons au goût concentré accompagnant une simple boule de riz japonais assaisonnée par un bouillon dashi très pur. L’assiette suivante propose un petit pavé d’omble chevalier mariné à la baie de Tasmanie et à la betterave; l’ensemble, trop acide, manque un peu de cohérence et d’équilibre. Tout cela est oublié avec le petit coussin de côtes de bette mêlant une crème aromatisée au clou de girofle avec quelques copeaux de boule de Belp faisant tressaillir de plaisir. Même succès avec une canette appenzelloise, dont le délicat magret est cuit avec science, accompagné de petits pois, de choux de Bruxelles et de salsifis croquants. Les desserts sont de haut vol sous une apparence trompeuse de simplicité: le tapioca à la fraise n’est qu’onctuosité et finesse alors qu’un travail autour de la pomme et du curry épate par le mariage maîtrisé du fruit et des épices. Belle carte des vins proposant des pépites insoupçonnées.
La Maison du Village garde le cap qui a fait son succès et qui plaît tant aux habitués du lieu: des produits souvent locaux mis en valeur sans effet de manches. Le chef Marc Strebel prête une attention particulière aux harmonies avec toujours une note dynamique qui nous permet de rester en appétit tout au long du repas.
Le parfait exemple est donné par l’amuse-bouche, quelques champignons au goût concentré accompagnant une simple boule de riz japonais assaisonnée par un bouillon dashi très pur. L’assiette suivante propose un petit pavé d’omble chevalier mariné à la baie de Tasmanie et à la betterave; l’ensemble, trop acide, manque un peu de cohérence et d’équilibre. Tout cela est oublié avec le petit coussin de côtes de bette mêlant une crème aromatisée au clou de girofle avec quelques copeaux de boule de Belp faisant tressaillir de plaisir. Même succès avec une canette appenzelloise, dont le délicat magret est cuit avec science, accompagné de petits pois, de choux de Bruxelles et de salsifis croquants. Les desserts sont de haut vol sous une apparence trompeuse de simplicité: le tapioca à la fraise n’est qu’onctuosité et finesse alors qu’un travail autour de la pomme et du curry épate par le mariage maîtrisé du fruit et des épices. Belle carte des vins proposant des pépites insoupçonnées.