L’Accent
Antoine Paturel vient d’arriver à Buchillon. A deux pas des centres commerciaux d’Etoy, le jeune chef venu d’Annecy est passé en mode villageois. En adéquation avec la météo, sa carte printanière joue habilement sur deux tableaux: réconfortant pour les jours froids (ah, ce voluptueux pigeon!), rafraîchissant quand les clients s’installent sur la jolie terrasse entourée de verdure (oh, ce cabillaud en gravlax, betterave et zeste de citron!).
Dans la jolie salle claire agrémentée d’objets vintage, l’accueil est souriant, aimable et prévenant. Les assiettes se succèdent avec des dressages appétissants, espiègles et stimulants. Cela vaut pour les apprêts de légumes tout particulièrement. Ainsi cet amuse-bouche mêlant habilement diverses textures de chou-fleur, allant du crémeux au croquant. Puis les asperges vertes en originale association de chèvre en crème, en glace et en petits cubes. Un biscuit sablé au parmesan leur confère sel et croquant. On retrouve le même soin apporté aux jeux de textures et de couleurs avec le cabillaud en gravlax.
En plat, la pièce du boucher – une côte de veau aux morilles – est tentante. Mais pour les curieux, le risotto de cornettes à la viande séchée du Valais et gruyère AOP l’emporte: un plat simple, mais efficace et fédérateur. Plus recherché, le pigeon arrive décliné en suprêmes rosés, avec de voluptueuses quenelles de chair effilochée et de foies. Pour la touche aigre-douce, la fraise colorie ce plat, avec un double succès, visuel et gustatif. En dessert, on retrouve la fraise, marinée, associée à la rhubarbe et à une aérienne crème montée au mascarpone et à la fève tonka. C’est irrésistible.
Antoine Paturel vient d’arriver à Buchillon. A deux pas des centres commerciaux d’Etoy, le jeune chef venu d’Annecy est passé en mode villageois. En adéquation avec la météo, sa carte printanière joue habilement sur deux tableaux: réconfortant pour les jours froids (ah, ce voluptueux pigeon!), rafraîchissant quand les clients s’installent sur la jolie terrasse entourée de verdure (oh, ce cabillaud en gravlax, betterave et zeste de citron!).
Dans la jolie salle claire agrémentée d’objets vintage, l’accueil est souriant, aimable et prévenant. Les assiettes se succèdent avec des dressages appétissants, espiègles et stimulants. Cela vaut pour les apprêts de légumes tout particulièrement. Ainsi cet amuse-bouche mêlant habilement diverses textures de chou-fleur, allant du crémeux au croquant. Puis les asperges vertes en originale association de chèvre en crème, en glace et en petits cubes. Un biscuit sablé au parmesan leur confère sel et croquant. On retrouve le même soin apporté aux jeux de textures et de couleurs avec le cabillaud en gravlax.
En plat, la pièce du boucher – une côte de veau aux morilles – est tentante. Mais pour les curieux, le risotto de cornettes à la viande séchée du Valais et gruyère AOP l’emporte: un plat simple, mais efficace et fédérateur. Plus recherché, le pigeon arrive décliné en suprêmes rosés, avec de voluptueuses quenelles de chair effilochée et de foies. Pour la touche aigre-douce, la fraise colorie ce plat, avec un double succès, visuel et gustatif. En dessert, on retrouve la fraise, marinée, associée à la rhubarbe et à une aérienne crème montée au mascarpone et à la fève tonka. C’est irrésistible.