L'Auberge de L'Ours
Emilie et Alain Figuet ont repris cette vénérable auberge dont la belle façade domine la place de ce village de carte postale depuis 1833. Madame est originaire de la région. Monsieur a séduit Genève avec sa cuisine au restaurant 2 Potes O’feu. Et leur arrivée est une aubaine pour la vallée des Diablerets, où ils n’hésitent pas à faire souffler un délicat air marin à côté des traditionnels mets régionaux (la fondue moitié-moitié de la Ferme du loup, par exemple). En plus, le service vous prend par la main pour vous raconter avec enthousiasme ce qui figure à la carte et quelles sont les spécialités du jour. Ainsi ce pot-au-feu de langoustines, une merveille, avec son bouillon corsé et ses tranchettes de carotte en forme de fleurs. Ou cette lotte au chorizo, nappée d’une bisque et juchée sur une fondue de poireaux. Plus terrienne, la côte de bœuf à partager est maturée six semaines et servie sur une planche, avec un beurre «de l’Ours». Et côté canaille, les amateurs d’os à moelle adoreront ceux rôtis à l’ail, tout comme les ris de veau aux morilles, fondants. Bref, de l’artichaut vinaigrette au burger, tout est fait maison, et bien. Au dessert, la tarte au citron, meringuée et déstructurée, est aussi jolie à l’œil que délicate en bouche. La carte des vins intègre notamment les crus de vigneronnes qui font l’actualité (Caloz, Chappaz et Andrei…), ainsi que d’autres célébrités de la viticulture suisse comme Adank ou Maye.
Emilie et Alain Figuet ont repris cette vénérable auberge dont la belle façade domine la place de ce village de carte postale depuis 1833. Madame est originaire de la région. Monsieur a séduit Genève avec sa cuisine au restaurant 2 Potes O’feu. Et leur arrivée est une aubaine pour la vallée des Diablerets, où ils n’hésitent pas à faire souffler un délicat air marin à côté des traditionnels mets régionaux (la fondue moitié-moitié de la Ferme du loup, par exemple). En plus, le service vous prend par la main pour vous raconter avec enthousiasme ce qui figure à la carte et quelles sont les spécialités du jour. Ainsi ce pot-au-feu de langoustines, une merveille, avec son bouillon corsé et ses tranchettes de carotte en forme de fleurs. Ou cette lotte au chorizo, nappée d’une bisque et juchée sur une fondue de poireaux. Plus terrienne, la côte de bœuf à partager est maturée six semaines et servie sur une planche, avec un beurre «de l’Ours». Et côté canaille, les amateurs d’os à moelle adoreront ceux rôtis à l’ail, tout comme les ris de veau aux morilles, fondants. Bref, de l’artichaut vinaigrette au burger, tout est fait maison, et bien. Au dessert, la tarte au citron, meringuée et déstructurée, est aussi jolie à l’œil que délicate en bouche. La carte des vins intègre notamment les crus de vigneronnes qui font l’actualité (Caloz, Chappaz et Andrei…), ainsi que d’autres célébrités de la viticulture suisse comme Adank ou Maye.