Le Cheval Blanc
Récemment rouvert à côté du Musée jurassien, le Cheval Blanc a pris de jolis accents méridionaux. Arrivés du Tessin, le chef Giuseppe Lanzilotto (il avait obtenu 15 points au restaurant La Sorgente, à Vico Morcote) et son épouse Christine Hulmann Lanzilotto proposent des recettes traditionnelles italiennes et tessinoises. La carte se décline en un choix d’antipasti, de primi, de secondi et de desserts, de trois ou quatre mets. Si le gaspacho de pastèque et de fraises aux gambas est d’une fraîcheur absolue et goûteuse, le saumon bio cuit à 45°C est absolument moelleux et fondant, idéalement escorté d’une salade de fenouil et d’orange qui aurait toutefois pu être un peu plus relevée et un peu plus finement émincée. Difficile ensuite de résister aux spaghettis maison cacio e pepe qui se parent ici d’une sauce crémeuse à la Tête de Moine et d’éclats de poivre aromatisé de la Valle Maggia, pour un harmonieux mariage entre Jura et Tessin. Dans les assiettes voisines, les agnolotti maison farcis au loup de mer, soigneusement déposés sur une bisque de crevettes et décorés de pesto de basilic, laissent les convives sans voix… Tout y est délicat, la finesse de la pâte, le fumet de la bisque, la chair du poisson. Quant aux desserts, une petite déception et une savoureuse découverte: les abricots caramélisés, coiffés de macarons émiettés et glace vanille, n’étaient pas assez mûrs. En revanche, la glace à la noisette baignée de liqueur de noix du Tessin développe une saveur d’une rare intensité. Des bières artisanales locales et une sélection de vins italiens et tessinois complètent la carte.
Récemment rouvert à côté du Musée jurassien, le Cheval Blanc a pris de jolis accents méridionaux. Arrivés du Tessin, le chef Giuseppe Lanzilotto (il avait obtenu 15 points au restaurant La Sorgente, à Vico Morcote) et son épouse Christine Hulmann Lanzilotto proposent des recettes traditionnelles italiennes et tessinoises. La carte se décline en un choix d’antipasti, de primi, de secondi et de desserts, de trois ou quatre mets. Si le gaspacho de pastèque et de fraises aux gambas est d’une fraîcheur absolue et goûteuse, le saumon bio cuit à 45°C est absolument moelleux et fondant, idéalement escorté d’une salade de fenouil et d’orange qui aurait toutefois pu être un peu plus relevée et un peu plus finement émincée. Difficile ensuite de résister aux spaghettis maison cacio e pepe qui se parent ici d’une sauce crémeuse à la Tête de Moine et d’éclats de poivre aromatisé de la Valle Maggia, pour un harmonieux mariage entre Jura et Tessin. Dans les assiettes voisines, les agnolotti maison farcis au loup de mer, soigneusement déposés sur une bisque de crevettes et décorés de pesto de basilic, laissent les convives sans voix… Tout y est délicat, la finesse de la pâte, le fumet de la bisque, la chair du poisson. Quant aux desserts, une petite déception et une savoureuse découverte: les abricots caramélisés, coiffés de macarons émiettés et glace vanille, n’étaient pas assez mûrs. En revanche, la glace à la noisette baignée de liqueur de noix du Tessin développe une saveur d’une rare intensité. Des bières artisanales locales et une sélection de vins italiens et tessinois complètent la carte.