Le Patio
Avec un décor chaleureux de pierres apparentes et des tables proches, à deux pas du rond-point de Rive, ce bistrot cosmopolite cultive son ambiance de brasserie parisienne qui va jusqu’à un service un peu hautain et désordonné.
Sous-titrée «Bœuf et Homard», l’adresse «chiquette» les décline en effet de multiples manières, du tartare à la côte de bœuf pour le premier, du lobster roll à la bête entière pour le second. Mais ils sont accompagnés d’autres plats plutôt variés.
Comme ce carpaccio de cabillaud, un poisson dont on n’a guère l’habitude cru, rehaussé d’une vinaigrette épaisse au pamplemousse, de petits morceaux du même agrume, de févettes, de graines et de petits dômes d’une crème épaisse. Le tout est un peu décevant. Heureusement, la jolie salade d’artichaut, servie au cœur même du légume, se marie avec des haricots verts, des champignons de Paris, des noisettes dans une mousse aérienne à la burrata, joliment pimentée.
Place aux vedettes du lieu. La fricassée de homard est cachée sous un lit d’épinards ni cuits ni crus, des oignons nouveaux et de la citronnelle, le tout dans une nage crémée aux épices thaïelandaises plutôt discrète et aqueuse. Bref, le crustacé n’est guère mis en valeur. Le filet de bœuf de la Boucherie du Molard est parfaitement saisi comme demandé, posé sur un lit d’asperges vertes al dente, avec sa béarnaise classique mais très légère.
Le choix de desserts est classique dans ses propositions. Et la carte des vins propose de très beaux flacons ainsi qu’un large choix au verre, à des prix urbains et cosmopolites.
Avec un décor chaleureux de pierres apparentes et des tables proches, à deux pas du rond-point de Rive, ce bistrot cosmopolite cultive son ambiance de brasserie parisienne qui va jusqu’à un service un peu hautain et désordonné.
Sous-titrée «Bœuf et Homard», l’adresse «chiquette» les décline en effet de multiples manières, du tartare à la côte de bœuf pour le premier, du lobster roll à la bête entière pour le second. Mais ils sont accompagnés d’autres plats plutôt variés.
Comme ce carpaccio de cabillaud, un poisson dont on n’a guère l’habitude cru, rehaussé d’une vinaigrette épaisse au pamplemousse, de petits morceaux du même agrume, de févettes, de graines et de petits dômes d’une crème épaisse. Le tout est un peu décevant. Heureusement, la jolie salade d’artichaut, servie au cœur même du légume, se marie avec des haricots verts, des champignons de Paris, des noisettes dans une mousse aérienne à la burrata, joliment pimentée.
Place aux vedettes du lieu. La fricassée de homard est cachée sous un lit d’épinards ni cuits ni crus, des oignons nouveaux et de la citronnelle, le tout dans une nage crémée aux épices thaïelandaises plutôt discrète et aqueuse. Bref, le crustacé n’est guère mis en valeur. Le filet de bœuf de la Boucherie du Molard est parfaitement saisi comme demandé, posé sur un lit d’asperges vertes al dente, avec sa béarnaise classique mais très légère.
Le choix de desserts est classique dans ses propositions. Et la carte des vins propose de très beaux flacons ainsi qu’un large choix au verre, à des prix urbains et cosmopolites.