Le Paysan-Horloger
Au milieu d'un champ, le Paysan Horloger, mélange de ferme jurassienne et d'architecture contemporaine avec sa salle en bois, béton et pierre. Le repas s'ouvre sur un cappuccino d'asperges et une bouchée de chocolat blanc citronnée tout en délicatesse. En entrée, le jardin extraordinaire, dans une assiette blanche, reste bluffant par sa présentation en trompe-l’œil, radis en forme de champignon et caillou gris pomme de terre à croquer. La terre noire concentre de savoureuses saveurs d'olive. Chaque bouchée réserve une surprise. La raviole à la pâte d'artichauts reste croquante en contraste avec une crème à l'ail des ours et au cresson. Au service, dès le début, une certaine raideur et l’impatience d'un maître d'hôtel, pourtant expérimenté, surprend. De plus, le chef, Bastien Meyrat, effectue ses commandes sur son ordinateur en salle en plein service, alors que sa femme, Monica Febrina, et son équipe se démènent en cuisine. Cela étonne plusieurs clients. Heureusement, les saveurs n’en souffrent pas. Bien rosée au feu de bois, voici l'entrecôte de bœuf de la boucherie Saint-Hubert au Noirmont. Les déclinaisons de carottes croquent et fondent dans la bouche. Le jus épais orange et gingembre donne une petite teinte asiatique agréable, mais un peu trop sucrée. Dans la proposition végétarienne, le tofu vaudois fumé s'accorde bien avec le jus de légumes au miso assez discret. Un peu sec, le millefeuille de pommes de terre manque de gourmandise. En dessert, la rhubarbe est rehaussée par une eau de fruit souple sur le palais. Une meringue des prés pas trop sucrée et une douce glace au thym complètent le tout. Le climat lourd en salle laisse néanmoins un arrière-goût amer.
Au milieu d'un champ, le Paysan Horloger, mélange de ferme jurassienne et d'architecture contemporaine avec sa salle en bois, béton et pierre. Le repas s'ouvre sur un cappuccino d'asperges et une bouchée de chocolat blanc citronnée tout en délicatesse. En entrée, le jardin extraordinaire, dans une assiette blanche, reste bluffant par sa présentation en trompe-l’œil, radis en forme de champignon et caillou gris pomme de terre à croquer. La terre noire concentre de savoureuses saveurs d'olive. Chaque bouchée réserve une surprise. La raviole à la pâte d'artichauts reste croquante en contraste avec une crème à l'ail des ours et au cresson. Au service, dès le début, une certaine raideur et l’impatience d'un maître d'hôtel, pourtant expérimenté, surprend. De plus, le chef, Bastien Meyrat, effectue ses commandes sur son ordinateur en salle en plein service, alors que sa femme, Monica Febrina, et son équipe se démènent en cuisine. Cela étonne plusieurs clients. Heureusement, les saveurs n’en souffrent pas. Bien rosée au feu de bois, voici l'entrecôte de bœuf de la boucherie Saint-Hubert au Noirmont. Les déclinaisons de carottes croquent et fondent dans la bouche. Le jus épais orange et gingembre donne une petite teinte asiatique agréable, mais un peu trop sucrée. Dans la proposition végétarienne, le tofu vaudois fumé s'accorde bien avec le jus de légumes au miso assez discret. Un peu sec, le millefeuille de pommes de terre manque de gourmandise. En dessert, la rhubarbe est rehaussée par une eau de fruit souple sur le palais. Une meringue des prés pas trop sucrée et une douce glace au thym complètent le tout. Le climat lourd en salle laisse néanmoins un arrière-goût amer.