Le St Christophe
Cette imposante bâtisse en pierre postée aux limites des territoires vaudois et valaisan abrite des salles aux murs larges, des poutres vénérables et une grande cheminée à rôtir. Dans ce décor rustique et minéral, l’intemporelle institution défend sa tradition de viandes grillées, chateaubriand, côtes de bœuf rassises, poissons entiers ou non, ainsi que quelques suggestions végétariennes, des raviolis à la truffe par exemple. En amuse-bouche, une délicieuse petite crème brûlée au foie gras avec une chips en dentelle d’artichaut précède en entrée une soupe de topinambours, adoucie par trop de crème mais accompagnée de falafels de quinoa piqués d’une tranche d’un magret fumé bien salé. L’impeccable foie gras au torchon et toasts s’agrémente de trois bonbons sucrés de gelée au porto et d’une saladine de saison, pomme et épinard. Honneur au gril, le filet de bœuf rôti est excellent, tendre et juteux, et ses légumes, doux salsifis, feuilles de sucrine et craquants cigares de pomme de terre à la purée de truffe, font grand plaisir. Il n’en est pas de même pour le pot-au-feu du moment, une cuisse de canard sèche servie avec un foie gras surcuit, des légumes pâles et un bouillon insipide. Un choix regrettable au vu d’une assiette voisine, un carré d’agneau au thym cuit à basse température, qui semblait mériter bien des louanges. Mais pour finir en gourmandise, une coque de meringue avec une crème citronnée et de la glace coco posée sur des dés d’ananas juteux fait merveille. La carte des vins propose une belle sélection des terroirs contigus.
Cette imposante bâtisse en pierre postée aux limites des territoires vaudois et valaisan abrite des salles aux murs larges, des poutres vénérables et une grande cheminée à rôtir. Dans ce décor rustique et minéral, l’intemporelle institution défend sa tradition de viandes grillées, chateaubriand, côtes de bœuf rassises, poissons entiers ou non, ainsi que quelques suggestions végétariennes, des raviolis à la truffe par exemple. En amuse-bouche, une délicieuse petite crème brûlée au foie gras avec une chips en dentelle d’artichaut précède en entrée une soupe de topinambours, adoucie par trop de crème mais accompagnée de falafels de quinoa piqués d’une tranche d’un magret fumé bien salé. L’impeccable foie gras au torchon et toasts s’agrémente de trois bonbons sucrés de gelée au porto et d’une saladine de saison, pomme et épinard. Honneur au gril, le filet de bœuf rôti est excellent, tendre et juteux, et ses légumes, doux salsifis, feuilles de sucrine et craquants cigares de pomme de terre à la purée de truffe, font grand plaisir. Il n’en est pas de même pour le pot-au-feu du moment, une cuisse de canard sèche servie avec un foie gras surcuit, des légumes pâles et un bouillon insipide. Un choix regrettable au vu d’une assiette voisine, un carré d’agneau au thym cuit à basse température, qui semblait mériter bien des louanges. Mais pour finir en gourmandise, une coque de meringue avec une crème citronnée et de la glace coco posée sur des dés d’ananas juteux fait merveille. La carte des vins propose une belle sélection des terroirs contigus.