Les Mazots du Clos
S’il y a un restaurant où le terme «fusion food» prend tout son sens, c’est bien dans ce chalet moderne et élégant au cœur de Villars. Tahini moyen-oriental, cuisine «Cape Malay» des esclaves indonésiens déportés en Afrique du Sud, galbi coréen, furikake japonais, chipiron basque, poulet à la péruvienne: le souffle du voyage emporte dans un tourbillon de mets goûteux, colorés, épicés, du monde entier.
La carte comporte une douzaine de propositions aux ingrédients parfois énigmatiques, dans lesquelles on peut piquer. Le jeu pour une tablée consiste à commander et à partager le plus de plats possible. De toute façon, le risque n’est pas bien grand: les plats de la carte signée par un chef sud-africain réputé, Marco Cardoso, marient tous avec bonheur senteurs, textures fondantes, fermes et croquantes, températures et saveurs tantôt énergiques tantôt discrètes, assemblées avec maestria dans des équilibres millimétrés.
A peine snacké, le thon est présenté en rouelles surmontées d’un croquant et craquant oignon mariné au safran qui sert de coupelle à un piquant aïoli au curry. Délectable. Délicieux aussi le tendre chipiron en fine peau de friture, dont la vigoureuse sauce piquante est révélée en contraste par la fraîcheur d’une julienne d’ananas frais. Surprenant, gai et rapicolant. Retour dans la vieille Europe avec la poêlée de gnocchis dans sa sauce aux cèpes et aux champignons exotiques, légèrement saupoudrée de gruyère.
En dessert, l’excellente crème brûlée vanille-caramel-sel de mer à la croûte épaisse se montre à la hauteur du reste de la carte. Une carte qui n’a probablement pas fini de nous surprendre.
Le service est efficace et agréable, mais la carte des vins gagnerait à s’enrichir de crus au verre, surtout locaux.
S’il y a un restaurant où le terme «fusion food» prend tout son sens, c’est bien dans ce chalet moderne et élégant au cœur de Villars. Tahini moyen-oriental, cuisine «Cape Malay» des esclaves indonésiens déportés en Afrique du Sud, galbi coréen, furikake japonais, chipiron basque, poulet à la péruvienne: le souffle du voyage emporte dans un tourbillon de mets goûteux, colorés, épicés, du monde entier.
La carte comporte une douzaine de propositions aux ingrédients parfois énigmatiques, dans lesquelles on peut piquer. Le jeu pour une tablée consiste à commander et à partager le plus de plats possible. De toute façon, le risque n’est pas bien grand: les plats de la carte signée par un chef sud-africain réputé, Marco Cardoso, marient tous avec bonheur senteurs, textures fondantes, fermes et croquantes, températures et saveurs tantôt énergiques tantôt discrètes, assemblées avec maestria dans des équilibres millimétrés.
A peine snacké, le thon est présenté en rouelles surmontées d’un croquant et craquant oignon mariné au safran qui sert de coupelle à un piquant aïoli au curry. Délectable. Délicieux aussi le tendre chipiron en fine peau de friture, dont la vigoureuse sauce piquante est révélée en contraste par la fraîcheur d’une julienne d’ananas frais. Surprenant, gai et rapicolant. Retour dans la vieille Europe avec la poêlée de gnocchis dans sa sauce aux cèpes et aux champignons exotiques, légèrement saupoudrée de gruyère.
En dessert, l’excellente crème brûlée vanille-caramel-sel de mer à la croûte épaisse se montre à la hauteur du reste de la carte. Une carte qui n’a probablement pas fini de nous surprendre.
Le service est efficace et agréable, mais la carte des vins gagnerait à s’enrichir de crus au verre, surtout locaux.