Maison Le Maguet
Bienvenue dans une univers à part, celui de la grande famille Le Maguet!
A l’accueil, Jonathan, grand expert en vins de la région, est intarissable sur la décoration des lieux, faite de fresques et de stucs signés de la main de son papa, Olivier. Un décor qui laisserait augurer un repas des années 1970, avec découpe à table et service sur plat. Mais, hormis le chariot de desserts en fin de repas qui nous plonge dans une autre décennie, la cuisine du chef Benjamin Le Maguet, candidat au Bocuse d’or en 2021, est moderne, précise et un brin décoiffante. Réalisée exclusivement avec des produits locaux, elle a valu à l’établissement une étoile verte au Guide Michelin.
Ici, tout est fait maison, du pain jusqu’aux douceurs. Les convives peuvent opter pour le menu d’affaires le midi ou deux menus surprises le soir. Des menus qui changent au fil des mois et sont créés en fonction des arrivages. En amuse-bouche, on retiendra l’omble chevalier laqué d’une divine infusion de feuilles de citronnier du jardin et agrémenté de noisettes torréfiées. Le bœuf limousin d’Avenches en tartare est, lui, délicatement parfumé d’aspérule odorante et pimpé d’un croquant muesli de graines. Suit un petit pavé de brochet, parfaitement désarêté. Cuit à 44°C, le poisson affiche une chair à la fois ferme et fondante, sublimée par une purée d’ail fermenté au jus de carotte, des feuilles de verveine citronnée, de mélisse, de combava et un soupçon de rhubarbe. Un plat qui part dans tous les sens, selon les dires du chef lui-même…
Revoici le bœuf d’Avenches, cuit deux heures à 50°C. Il est servi avec des morilles, cueillies par tante Véronique, un petit jus élaboré avec du cassis déshydraté aux accents résineux, des feuilles de sakura du jardin, de l’origan, évocateur d’une béarnaise, et des asperges de Saxon et de Murat, en deux cuissons. Les blanches sont bouillies et croquantes à cœur, puis légèrement brûlées. Elles affichent des arômes de céréales. Les vertes ont été snackées pour faire ressortir les saveurs de la chlorophylle. Pour couronner ce plat un peu complexe, une feuille de cassis rappelle le fruit présent dans la sauce.
Le plateau de fromages et le chariot des desserts bien garnis nous ramènent sur terre après un voyage dans les méandres créatifs du chef, qui gagnerait à simplifier ses plats.
Bienvenue dans une univers à part, celui de la grande famille Le Maguet!
A l’accueil, Jonathan, grand expert en vins de la région, est intarissable sur la décoration des lieux, faite de fresques et de stucs signés de la main de son papa, Olivier. Un décor qui laisserait augurer un repas des années 1970, avec découpe à table et service sur plat. Mais, hormis le chariot de desserts en fin de repas qui nous plonge dans une autre décennie, la cuisine du chef Benjamin Le Maguet, candidat au Bocuse d’or en 2021, est moderne, précise et un brin décoiffante. Réalisée exclusivement avec des produits locaux, elle a valu à l’établissement une étoile verte au Guide Michelin.
Ici, tout est fait maison, du pain jusqu’aux douceurs. Les convives peuvent opter pour le menu d’affaires le midi ou deux menus surprises le soir. Des menus qui changent au fil des mois et sont créés en fonction des arrivages. En amuse-bouche, on retiendra l’omble chevalier laqué d’une divine infusion de feuilles de citronnier du jardin et agrémenté de noisettes torréfiées. Le bœuf limousin d’Avenches en tartare est, lui, délicatement parfumé d’aspérule odorante et pimpé d’un croquant muesli de graines. Suit un petit pavé de brochet, parfaitement désarêté. Cuit à 44°C, le poisson affiche une chair à la fois ferme et fondante, sublimée par une purée d’ail fermenté au jus de carotte, des feuilles de verveine citronnée, de mélisse, de combava et un soupçon de rhubarbe. Un plat qui part dans tous les sens, selon les dires du chef lui-même…
Revoici le bœuf d’Avenches, cuit deux heures à 50°C. Il est servi avec des morilles, cueillies par tante Véronique, un petit jus élaboré avec du cassis déshydraté aux accents résineux, des feuilles de sakura du jardin, de l’origan, évocateur d’une béarnaise, et des asperges de Saxon et de Murat, en deux cuissons. Les blanches sont bouillies et croquantes à cœur, puis légèrement brûlées. Elles affichent des arômes de céréales. Les vertes ont été snackées pour faire ressortir les saveurs de la chlorophylle. Pour couronner ce plat un peu complexe, une feuille de cassis rappelle le fruit présent dans la sauce.
Le plateau de fromages et le chariot des desserts bien garnis nous ramènent sur terre après un voyage dans les méandres créatifs du chef, qui gagnerait à simplifier ses plats.