Relais du Mont d’Orge
En 1978, Bernard Ricou a fait ses armes chez Paul Bocuse. Quarante-six ans après, il cuisine, dans l’esprit d’alors, des produits classiques traités et présentés d’une manière que certains jugeront datée, mais qu’il met en valeur sans esbroufe, avec une technique rodée par des années de pratique rigoureuse et ce qu’il faut d’imagination pour ne pas sombrer dans l’ennui.
Après une soupe de légumes d’hiver attendrie par une légère mousse de saumon, les choses sérieuses commencent avec ce foie gras parfaitement poêlé, tonifié par des quartiers d’orange sanguine, adouci par une réduction de jus de pomme et texturé par un crumble croquant. Une très jolie entrée que suit une très classique darne de cabillaud skrei cuite sur peau, coiffée de poireau frit sur un lit de poireau en fondue qu’une fine bisque de homard agrémente. La cuisson du poisson est d’anthologie, la chair nacrée et chaude à cœur se détache en lamelles bien fermes. La présentation du filet de bœuf d’alpage du Simmental est elle aussi basique. La viande posée sur une mirepoix de légumes d’hiver et de champignons est accompagnée d’une sauce au vin rouge classique. Une simplicité qui met au mieux en valeur la qualité exceptionnelle de la viande rassise sur l’os et la perfection de sa cuisson.
Un aimable et spirituel croustillant au café et au caramel salé, texturé de copeaux de caramel dur et accompagné d’une glace au café blanc un peu fade, met le point final au menu.
Peu présent l’an dernier, le service est désormais au top: accueillant et souriant, rapide sans précipitation, efficace et compétent. Il est pointu dans le conseil des vins au verre subtilement choisis. La carte des vins est magnifique, exclusivement régionale.
En 1978, Bernard Ricou a fait ses armes chez Paul Bocuse. Quarante-six ans après, il cuisine, dans l’esprit d’alors, des produits classiques traités et présentés d’une manière que certains jugeront datée, mais qu’il met en valeur sans esbroufe, avec une technique rodée par des années de pratique rigoureuse et ce qu’il faut d’imagination pour ne pas sombrer dans l’ennui.
Après une soupe de légumes d’hiver attendrie par une légère mousse de saumon, les choses sérieuses commencent avec ce foie gras parfaitement poêlé, tonifié par des quartiers d’orange sanguine, adouci par une réduction de jus de pomme et texturé par un crumble croquant. Une très jolie entrée que suit une très classique darne de cabillaud skrei cuite sur peau, coiffée de poireau frit sur un lit de poireau en fondue qu’une fine bisque de homard agrémente. La cuisson du poisson est d’anthologie, la chair nacrée et chaude à cœur se détache en lamelles bien fermes. La présentation du filet de bœuf d’alpage du Simmental est elle aussi basique. La viande posée sur une mirepoix de légumes d’hiver et de champignons est accompagnée d’une sauce au vin rouge classique. Une simplicité qui met au mieux en valeur la qualité exceptionnelle de la viande rassise sur l’os et la perfection de sa cuisson.
Un aimable et spirituel croustillant au café et au caramel salé, texturé de copeaux de caramel dur et accompagné d’une glace au café blanc un peu fade, met le point final au menu.
Peu présent l’an dernier, le service est désormais au top: accueillant et souriant, rapide sans précipitation, efficace et compétent. Il est pointu dans le conseil des vins au verre subtilement choisis. La carte des vins est magnifique, exclusivement régionale.