Terrenal
Il manquait à Nyon une table savoureuse, pétillante et voyageuse. Avis aux amateurs d’escapades culinaires, c’est dans le quartier de Rive, à un jet de pierre du lac, que ça se passe. L’ancien Maître Jacques s’est mué en restaurant péruvien depuis un peu plus d’un an pour le plus grand bonheur des gourmets qui viennent s’y régaler dans une ambiance décontractée. Si l’adresse fait le plein, elle le doit bien sûr au talent de son chef Sébastien Nuñez, qui s’est formé à la célèbre école Cordon Bleu à Madrid avant de parcourir l’Espagne, le Pérou et le Luxembourg. Au service, sa joviale sœur Pauline Nuñez, diplômée de l’Ecole hôtelière de Lausanne, raconte son pays natal et les saveurs des plats aux convives curieux.
A la carte, une ribambelle de ceviches et de tiraditos magnifient les meilleurs poissons de mer et d’eau douce. «El Nyonnais» met en scène la perche du Léman. Délicatement panés et croustillants, les filets sont sublimés par un leche de tigre au piment rocoto, piquant à souhait, et quelques chips de vitelotte. Le classique maïs blanc choclo et quelques dés de courge rappellent les traditionnels ceviches péruviens. Place ensuite aux exquises côtelettes de turbot, confites à l’huile d’ail. La cuisson est précise, le poisson moelleux, agrémenté pour la gourmandise d’une sauce huancaina au fromage frais et piment jaune et d’un aïoli d’ail rôti.
On applaudit des deux mains «El Chanchito». Un travers de porc fondant, divinement caramélisé, à partager. Le plat rappelle le canard laqué. Il est servi avec des crêpes de riz, des légumes à l’orientale et une ribambelle de sauces maison. Une mention toute particulière pour ce fameux chimichurri qui enflamme les papilles.
Si les desserts ne sont pas le fort de l’établissement, ni du Pérou d’ailleurs, on craque pour les cocktails et on ne le regrette pas. Aux commandes du bar le soir de notre visite, Miguel, le barman, a séduit nos sens avec ses créations maison. On rêvera longtemps encore de ce «Pisquini», réplique de l’Espresso Martini, réalisé bien sûr avec du pisco, eau-de-vie nationale du pays des Incas. Une adresse à l’excellent rapport qualité-prix à mettre dans son agenda gourmand, sans hésiter.
Il manquait à Nyon une table savoureuse, pétillante et voyageuse. Avis aux amateurs d’escapades culinaires, c’est dans le quartier de Rive, à un jet de pierre du lac, que ça se passe. L’ancien Maître Jacques s’est mué en restaurant péruvien depuis un peu plus d’un an pour le plus grand bonheur des gourmets qui viennent s’y régaler dans une ambiance décontractée. Si l’adresse fait le plein, elle le doit bien sûr au talent de son chef Sébastien Nuñez, qui s’est formé à la célèbre école Cordon Bleu à Madrid avant de parcourir l’Espagne, le Pérou et le Luxembourg. Au service, sa joviale sœur Pauline Nuñez, diplômée de l’Ecole hôtelière de Lausanne, raconte son pays natal et les saveurs des plats aux convives curieux.
A la carte, une ribambelle de ceviches et de tiraditos magnifient les meilleurs poissons de mer et d’eau douce. «El Nyonnais» met en scène la perche du Léman. Délicatement panés et croustillants, les filets sont sublimés par un leche de tigre au piment rocoto, piquant à souhait, et quelques chips de vitelotte. Le classique maïs blanc choclo et quelques dés de courge rappellent les traditionnels ceviches péruviens. Place ensuite aux exquises côtelettes de turbot, confites à l’huile d’ail. La cuisson est précise, le poisson moelleux, agrémenté pour la gourmandise d’une sauce huancaina au fromage frais et piment jaune et d’un aïoli d’ail rôti.
On applaudit des deux mains «El Chanchito». Un travers de porc fondant, divinement caramélisé, à partager. Le plat rappelle le canard laqué. Il est servi avec des crêpes de riz, des légumes à l’orientale et une ribambelle de sauces maison. Une mention toute particulière pour ce fameux chimichurri qui enflamme les papilles.
Si les desserts ne sont pas le fort de l’établissement, ni du Pérou d’ailleurs, on craque pour les cocktails et on ne le regrette pas. Aux commandes du bar le soir de notre visite, Miguel, le barman, a séduit nos sens avec ses créations maison. On rêvera longtemps encore de ce «Pisquini», réplique de l’Espresso Martini, réalisé bien sûr avec du pisco, eau-de-vie nationale du pays des Incas. Une adresse à l’excellent rapport qualité-prix à mettre dans son agenda gourmand, sans hésiter.