Pilier de la gastronomie valaisanne, Franck Reynaud tient son Pas-de-l'Ours depuis trente ans. Il y propose un menu de cinq à huit services, tout en pétillance et en délicatesse. Des produits d'ici sublimés et accordés avec pertinence à des vins valaisans (ou non).
Alors oui, la table dirigée par Yannick Crepaux a perdu un point cette année. Mais le chef à la barbe épaisse joue toujours d'une créativité sans limites. Les noms de ses plats d'une part, mais leurs contenus aussi, comme ce filet mignon de veau qui s’amusait d’une endive en trois façons.
Sa vaste terrasse fait le bonheur des amateurs d'après-ski, mais le Wild Cabin, au sein du grandiose Six Senses, propose aussi un joli menu. Celui-ci joue la carte de l'international accessible à tous, en plus de quelques spécialités suisses. (En grande photo de titre)
La «cuisine du Levant» de Félicien Christe fait le tour des plats moyen-orientaux d’une belle manière! Böreks, pidés, köftes… un peu moins d’une trentaine d’assiettes est proposée, et on n'oublie pas les desserts, car le chef reste tout de même pâtissier de formation.
Ouvert en plein mois d'août 2024, ce restaurant est mené par le chef Jhonny Setjo (qui avait lancé le Makan dans la station). Le Madriz propose des plats aux notes hispaniques, comme cette tortilla aux oignons caramélisés et son émulsion de poivrons rouges.
Sobre chalet aux tentures japonaises, ce restaurant de bord de route a l'avantage d'un service plus qu'admirable et chaleureux. Dans les assiettes, le chef Miguel de Vega propose sa vision de la cuisine du pays du Soleil levant. Sa carte est pléthorique et donne envie de tout goûter.
Au centre de Montana, cet établissement aux lignes épurées est une vraie pépite. On y croque par exemple «une truite qui fait un tour de tuk tuk», au curry rouge, orge au lait de coco et pakchoï. Pour l'apéro, on se rend au «Easy by Casy» et on pioche dans la carte de tapas et de cocktails.
Le mercredi, c'est raclette au feu de bois, et le dimanche barbecue au feu de bois. Mais les autres jours, le restaurant au plus beau panorama de la station propose un menu en quatre plats, avec une vraie alternative végétarienne. Un voyage dans tous les sens du terme.
Depuis son ouverture en décembre 2024, «Gueuleton» est sur toutes les lèvres dans la station, et chacun s'arrache une table dans cet antre du bien-manger. Dirigée par le jeune Anthony Samper, la cuisine offre d'excellents plats à partager, à l'instar de ces cromesquis de cochon.
Bien sûr, la lumière rouge rend les photos impossibles et l'ambiance - très - festive peut faire peur. Mais si vous vous rendez dans ce restaurant au cadre ultra-cosy au premier service de 19h, vous serez surtout convaincu par la cuisine, signée du MOF anciennement triplement étoilé Eric Frechon.