Le Mirador Resort & Spa
Il manquait au Mirador une table gastronomique à la hauteur de sa situation, de ses ambitions et des envies d’une clientèle aisée. Lacune comblée avec le Trianon, conduit par Pierre Simonin, logé dans une véranda confortable, avec une vue magique sur le lac et les montagnes. Elle a été décorée, en contraste, par l’artiste Jérôme Rudin, qui a explosé de couleurs sa colonne centrale et les murs crème.
Après les élégantes mises en bouche marquées par une meringue framboise à la cervelle de canut, le chef ouvre les feux avec un beau duo de black angus. En tartare à la granny smith cachant sous la fraîcheur de la pomme la puissance de son assaisonnement, relevé d’un bouillon parfumé de citronnelle. En cigarettes de rosbif habillant une croquante julienne de pomme et de céleri. Le dressage, c’est une constante de tout le repas, est élégant, sans fioriture, les goûts principaux nets et francs, les cuissons parfaites.
Jeune mariée ravissante sous sa coiffe de verjus et sa dentelle, la raviole de langoustine cache un trésor de chair que la faiblesse de goût de la mousse au foie gras laisse un peu à nu. L’œuf mollet au vacherin fribourgeois, un peu trop cuit, arrive nappé d’une délectable sauce à la truffe. En entremets, une glace à la bergamote, un peu pâle de goût et accompagnée d’une cuillerée d’un délicat caviar osciètre, est bien rapicolante. Et prépare pour le beau turbot à la syrah, rosé à cœur, servi avec une émulsion de corail d’oursin et la pointe terreuse d’un trio de topinambours. Avant un final en pente douce avec l’arlette caramélisée à la crème pâtissière et son sorbet ananas et citron vert, délicieusement rafraîchissant. Une table qui a de l’avenir et une marge de progression.
L’accueil et le service sont jeunes, sympathiques et compétents. Le sommelier réoriente sa carte vers les crus plus régionaux et marie comme peu les vins et les mets.
Le Patio, l’autre table tout aussi panoramique de la maison, a changé de concept. Elle conjugue désormais les mets de brasserie et les spécialités raffinées du restaurant Hinata disparu.
Il manquait au Mirador une table gastronomique à la hauteur de sa situation, de ses ambitions et des envies d’une clientèle aisée. Lacune comblée avec le Trianon, conduit par Pierre Simonin, logé dans une véranda confortable, avec une vue magique sur le lac et les montagnes. Elle a été décorée, en contraste, par l’artiste Jérôme Rudin, qui a explosé de couleurs sa colonne centrale et les murs crème.
Après les élégantes mises en bouche marquées par une meringue framboise à la cervelle de canut, le chef ouvre les feux avec un beau duo de black angus. En tartare à la granny smith cachant sous la fraîcheur de la pomme la puissance de son assaisonnement, relevé d’un bouillon parfumé de citronnelle. En cigarettes de rosbif habillant une croquante julienne de pomme et de céleri. Le dressage, c’est une constante de tout le repas, est élégant, sans fioriture, les goûts principaux nets et francs, les cuissons parfaites.
Jeune mariée ravissante sous sa coiffe de verjus et sa dentelle, la raviole de langoustine cache un trésor de chair que la faiblesse de goût de la mousse au foie gras laisse un peu à nu. L’œuf mollet au vacherin fribourgeois, un peu trop cuit, arrive nappé d’une délectable sauce à la truffe. En entremets, une glace à la bergamote, un peu pâle de goût et accompagnée d’une cuillerée d’un délicat caviar osciètre, est bien rapicolante. Et prépare pour le beau turbot à la syrah, rosé à cœur, servi avec une émulsion de corail d’oursin et la pointe terreuse d’un trio de topinambours. Avant un final en pente douce avec l’arlette caramélisée à la crème pâtissière et son sorbet ananas et citron vert, délicieusement rafraîchissant. Une table qui a de l’avenir et une marge de progression.
L’accueil et le service sont jeunes, sympathiques et compétents. Le sommelier réoriente sa carte vers les crus plus régionaux et marie comme peu les vins et les mets.
Le Patio, l’autre table tout aussi panoramique de la maison, a changé de concept. Elle conjugue désormais les mets de brasserie et les spécialités raffinées du restaurant Hinata disparu.