Auberge communale
Les talents du couple Konrad-Schuler valent à ce lieu une réputation qui dépasse la Riviera. Emilie en hôtesse avisée et attentionnée, Julien en chef aguerri et passionné. Ensemble, ils régalent leur clientèle depuis plus d’une décennie dans la salle à manger aux tons provençaux ou sur la terrasse ombragée (il y a même quelques chambres dans les combles).
Gage de qualité, la carte est courte. Elle comprend une partie «bistro» composée d’une poignée de plats et une partie «gastro» avec un menu en trois, quatre ou cinq services. Ce dernier démarre par un trio d’amuse-bouches constitué d’un mini-malakoff, d’une sucette géante – un tantinet salée – au pavot et à la viande des Grisons et d’un papet revisité avec des chips de pommes de terre et des billes de chasselas. C’est bon et original, tout comme ces trois sphères de beurre à la fleur de sel, à l’oignon et au citron pour accompagner le pain. Nappé d’une gelée de vin cuit, le foie gras s’associe à un coulis de poires et à du poivre long pour un joli résultat sucré-salé. Arrive alors le filet de sandre du lac Majeur nageant dans un bouillon de yuzu à l’acidité maîtrisée. Le salsifis sous toutes ses formes – chips, crémeux et rôti – escorte harmonieusement le poisson. Côté viande, le bœuf du pays se décline tantôt en médaillon à la moutarde de Bénichon, tantôt en effilochée, cachée dans un os à moelle.
La fromagerie de Blonay fournit de belles pâtes. La sucrine du Berry, elle, est cultivée à… Puidoux. Courge à la chair orange pâle et au parfum musqué, elle se présente sous forme de mini-flans à la sucrosité discrète agrémentés de quartiers de mandarine et de biscuits à la cannelle. Carte des vins entièrement helvétique.
Les talents du couple Konrad-Schuler valent à ce lieu une réputation qui dépasse la Riviera. Emilie en hôtesse avisée et attentionnée, Julien en chef aguerri et passionné. Ensemble, ils régalent leur clientèle depuis plus d’une décennie dans la salle à manger aux tons provençaux ou sur la terrasse ombragée (il y a même quelques chambres dans les combles).
Gage de qualité, la carte est courte. Elle comprend une partie «bistro» composée d’une poignée de plats et une partie «gastro» avec un menu en trois, quatre ou cinq services. Ce dernier démarre par un trio d’amuse-bouches constitué d’un mini-malakoff, d’une sucette géante – un tantinet salée – au pavot et à la viande des Grisons et d’un papet revisité avec des chips de pommes de terre et des billes de chasselas. C’est bon et original, tout comme ces trois sphères de beurre à la fleur de sel, à l’oignon et au citron pour accompagner le pain. Nappé d’une gelée de vin cuit, le foie gras s’associe à un coulis de poires et à du poivre long pour un joli résultat sucré-salé. Arrive alors le filet de sandre du lac Majeur nageant dans un bouillon de yuzu à l’acidité maîtrisée. Le salsifis sous toutes ses formes – chips, crémeux et rôti – escorte harmonieusement le poisson. Côté viande, le bœuf du pays se décline tantôt en médaillon à la moutarde de Bénichon, tantôt en effilochée, cachée dans un os à moelle.
La fromagerie de Blonay fournit de belles pâtes. La sucrine du Berry, elle, est cultivée à… Puidoux. Courge à la chair orange pâle et au parfum musqué, elle se présente sous forme de mini-flans à la sucrosité discrète agrémentés de quartiers de mandarine et de biscuits à la cannelle. Carte des vins entièrement helvétique.