Hôtel des Trois Couronnes
Alastair étudiait le droit européen à Manchester quand il a accepté un petit boulot dans un restaurant japonais. Aujourd’hui, à 34 ans, après avoir passé dans des cuisines étoilées à Londres – au Maze de Gordon Ramsay, notamment – le pétillant Alastair vient d’être nommé chef exécutif du prestigieux Hôtel des Trois Couronnes. Il est aussi l’épatant chef-animateur du Manabu, un resto japonais épatant où le Japon culinaire est magnifié. C’est Jay Gauer, le directeur des Trois Couronnes, qui a découvert ce jeune chef inspiré dans le resto de poche qu’il avait ouvert au centre-ville. Et il est tombé sous le charme de la cuisine japonaise de ce chef écossais. Il faut le dire, qui a goûté une fois les Saint-Jacques de plongée des Orkney Islands, dans le nord de l’Ecosse, à la façon Long, s’en souviendra toute sa vie. Ici, les produits les plus fins se succèdent, dressés avec doigté. Un thon gras d’une volupté absolue, par exemple. Pour apprêter le bœuf wagyu 09 lucernois – le meilleur, affirme le chef –, le riz millésimé (!), le hamachi et le bar des Cornouailles, Alastair jongle avec son chalumeau, avec des sauces intenses et des agréments subtils. Et, pour leur donner la réplique, Jocelyn Verny, le sommelier-conseil de l’hôtel, débouche des sakés incroyables: un demi-sec effervescent, par exemple, pour n’en citer qu’un. Voilà une table insolite, qui n’a pas fini de faire parler d’elle.
Alastair étudiait le droit européen à Manchester quand il a accepté un petit boulot dans un restaurant japonais. Aujourd’hui, à 34 ans, après avoir passé dans des cuisines étoilées à Londres – au Maze de Gordon Ramsay, notamment – le pétillant Alastair vient d’être nommé chef exécutif du prestigieux Hôtel des Trois Couronnes. Il est aussi l’épatant chef-animateur du Manabu, un resto japonais épatant où le Japon culinaire est magnifié. C’est Jay Gauer, le directeur des Trois Couronnes, qui a découvert ce jeune chef inspiré dans le resto de poche qu’il avait ouvert au centre-ville. Et il est tombé sous le charme de la cuisine japonaise de ce chef écossais. Il faut le dire, qui a goûté une fois les Saint-Jacques de plongée des Orkney Islands, dans le nord de l’Ecosse, à la façon Long, s’en souviendra toute sa vie. Ici, les produits les plus fins se succèdent, dressés avec doigté. Un thon gras d’une volupté absolue, par exemple. Pour apprêter le bœuf wagyu 09 lucernois – le meilleur, affirme le chef –, le riz millésimé (!), le hamachi et le bar des Cornouailles, Alastair jongle avec son chalumeau, avec des sauces intenses et des agréments subtils. Et, pour leur donner la réplique, Jocelyn Verny, le sommelier-conseil de l’hôtel, débouche des sakés incroyables: un demi-sec effervescent, par exemple, pour n’en citer qu’un. Voilà une table insolite, qui n’a pas fini de faire parler d’elle.