Ze Fork
Le chef reste, les habitudes changent. Si Matthias Ugolini continue de ravir les papilles des gastronomes de la Riviera, sa cuisine a pris un virage radical. Fini les thèmes déclinés de trois façons qui avaient fait la singularité et la notoriété des lieux. C’est dorénavant un concept plus «classique» qui prévaut dans cette véritable institution veveysanne aux pierres et poutres apparentes située à deux pas de l’Alimentarium. A savoir une dizaine de mets à déguster aussi bien en entrée qu’en plat ainsi que quelques pièces de bœuf sortant de l’armoire de maturation.
C’est une effilochée de tourteau tout en fraîcheur agrémentée de cébette et de sésame qui fait office de mise en bouche. On se délecte ensuite de cette tarte Tatin d’oignons associée à des feuilles d’endive et à du chèvre cendré débouchant sur des saveurs douces-amères. Mariage plus traditionnel mais tout aussi réussi que celui de la truite des fjords, du raifort et de la betterave. Le tout couché sur un blini à la texture moelleuse. De son côté, le maigre basse température roulé dans le sésame noir bénéficie d’une cuisson et d’une coloration idéales. Il s’apprécie avec une salade de trévise et, plus original, du manioc pané. Le chef aime également travailler les coquillages. Ainsi, vongole et côtes de blette se glissent dans un cannelloni juste relevé par un jus de cuisson. Quant au charbon végétal, il se distingue plus par sa couleur que par son goût.
La partie sucrée, elle, est assurée par l’excellent Vincent Cosme. Outre son fameux moelleux, on retrouve ce jour-là un Bounty revisité avec une coque de chocolat au lait croquante et un cœur de coco onctueux, une glace à la noix de cajou et un mini-cake à la banane. Le tout barbotant dans un vivifiant jus de fruits exotiques. Jolie carte des vins dominée par les crus de Lavaux dont certains sont disponibles au verre.
Le chef reste, les habitudes changent. Si Matthias Ugolini continue de ravir les papilles des gastronomes de la Riviera, sa cuisine a pris un virage radical. Fini les thèmes déclinés de trois façons qui avaient fait la singularité et la notoriété des lieux. C’est dorénavant un concept plus «classique» qui prévaut dans cette véritable institution veveysanne aux pierres et poutres apparentes située à deux pas de l’Alimentarium. A savoir une dizaine de mets à déguster aussi bien en entrée qu’en plat ainsi que quelques pièces de bœuf sortant de l’armoire de maturation.
C’est une effilochée de tourteau tout en fraîcheur agrémentée de cébette et de sésame qui fait office de mise en bouche. On se délecte ensuite de cette tarte Tatin d’oignons associée à des feuilles d’endive et à du chèvre cendré débouchant sur des saveurs douces-amères. Mariage plus traditionnel mais tout aussi réussi que celui de la truite des fjords, du raifort et de la betterave. Le tout couché sur un blini à la texture moelleuse. De son côté, le maigre basse température roulé dans le sésame noir bénéficie d’une cuisson et d’une coloration idéales. Il s’apprécie avec une salade de trévise et, plus original, du manioc pané. Le chef aime également travailler les coquillages. Ainsi, vongole et côtes de blette se glissent dans un cannelloni juste relevé par un jus de cuisson. Quant au charbon végétal, il se distingue plus par sa couleur que par son goût.
La partie sucrée, elle, est assurée par l’excellent Vincent Cosme. Outre son fameux moelleux, on retrouve ce jour-là un Bounty revisité avec une coque de chocolat au lait croquante et un cœur de coco onctueux, une glace à la noix de cajou et un mini-cake à la banane. Le tout barbotant dans un vivifiant jus de fruits exotiques. Jolie carte des vins dominée par les crus de Lavaux dont certains sont disponibles au verre.