Grand Hôtel du Lac
L’élégante salle à manger Belle Epoque est pleine à craquer. La Brasserie Esprit affiche complet, tout comme le restaurant Emotions. Une affluence qui ne semble pas stresser Guy Ravet, le chef exécutif. Avec sa jeune brigade, il gère et tient ses promesses. En effet, les émotions sont au rendez-vous dès les amuse-bouches. Une pâte à choux d'un goût époustouflant qui rappelle l'âge d'or du restaurant familial, à Vufflens-le-Château. Elle est rehaussée d’excellent gruyère et de cumin. On poursuit avec une mémorable boule de foie gras, enrobée de figues. Mais le menu fait aussi la part belle au printemps, avec des morilles, des asperges vertes, une élégante émulsion de morilles et des cuisses de grenouilles de Vallorbe.
Pour son menu «Signature», Guy Ravet, qui est aussi président des Grandes Tables de Suisse, privilégie les produits locaux. Ainsi cette admirable concassée de bœuf limousin de chez Balsiger, agriculteur de Saint-Légier. Le chef en fait un plat de grand restaurant gastronomique, avec des petits pois, une huître Gillardeau et du caviar Kaviari. Pour l'omble chevalier, devenu rare dans le Léman, le chef s'approvisionne à la pisciculture de Bremgarten. Un poisson délicat qui peine à s'imposer face aux betteraves rouges, au kimchi de fenouil et aux tranches de rhubarbe marinées qui l'accompagnent. Puis vient le bortsch, léger, qui plaît aux convives végétariens, puisque le chef remplace l'habituelle viande de porc par des arêtes de poisson. Le deuxième poisson proposé dans le menu vient du Portugal: une rascasse à la chair puissante, servie avec une tempura croustillante de fleur de courgette et un très élégant millefeuille de courgettes bicolores.
Pas de menu griffé Ravet sans pâtes: voici donc les agnolotti farcis de ricotta de brebis, dopés de café bio du Pérou qui en rehausse admirablement le goût. Malgré le mauvais temps d'avril, les premières asperges valaisannes, de Pascal Lattion, sont là. Pour le plat principal, le filet d'agneau des Dents-du-Midi, le chou vert et le poivron passent directement du gril, où rougeoie le précieux charbon japonais Binchotan, à l'assiette. Quant à l'épaule d'agneau, elle arrive emballée dans une petite raviole croustillante. Mention particulière pour Antoine Lejeune, le sommelier, qui sait associer une magnifique sélection de vins pour accompagner tous ces mets: un Dézaley de Louis Fonjallaz, vieux de 29 ans (!), suivi par un pinot noir du Grison Sven Fröhlich. Pour commencer, il nous avait proposé un Violier de Christian Dupuis, vigneron de Féchy, qui rend hommage à Benoît Violier, le chef de Crissier trop tôt disparu. En été, un menu plus court est servi dans la véranda donnant sur le lac.
L’élégante salle à manger Belle Epoque est pleine à craquer. La Brasserie Esprit affiche complet, tout comme le restaurant Emotions. Une affluence qui ne semble pas stresser Guy Ravet, le chef exécutif. Avec sa jeune brigade, il gère et tient ses promesses. En effet, les émotions sont au rendez-vous dès les amuse-bouches. Une pâte à choux d'un goût époustouflant qui rappelle l'âge d'or du restaurant familial, à Vufflens-le-Château. Elle est rehaussée d’excellent gruyère et de cumin. On poursuit avec une mémorable boule de foie gras, enrobée de figues. Mais le menu fait aussi la part belle au printemps, avec des morilles, des asperges vertes, une élégante émulsion de morilles et des cuisses de grenouilles de Vallorbe.
Pour son menu «Signature», Guy Ravet, qui est aussi président des Grandes Tables de Suisse, privilégie les produits locaux. Ainsi cette admirable concassée de bœuf limousin de chez Balsiger, agriculteur de Saint-Légier. Le chef en fait un plat de grand restaurant gastronomique, avec des petits pois, une huître Gillardeau et du caviar Kaviari. Pour l'omble chevalier, devenu rare dans le Léman, le chef s'approvisionne à la pisciculture de Bremgarten. Un poisson délicat qui peine à s'imposer face aux betteraves rouges, au kimchi de fenouil et aux tranches de rhubarbe marinées qui l'accompagnent. Puis vient le bortsch, léger, qui plaît aux convives végétariens, puisque le chef remplace l'habituelle viande de porc par des arêtes de poisson. Le deuxième poisson proposé dans le menu vient du Portugal: une rascasse à la chair puissante, servie avec une tempura croustillante de fleur de courgette et un très élégant millefeuille de courgettes bicolores.
Pas de menu griffé Ravet sans pâtes: voici donc les agnolotti farcis de ricotta de brebis, dopés de café bio du Pérou qui en rehausse admirablement le goût. Malgré le mauvais temps d'avril, les premières asperges valaisannes, de Pascal Lattion, sont là. Pour le plat principal, le filet d'agneau des Dents-du-Midi, le chou vert et le poivron passent directement du gril, où rougeoie le précieux charbon japonais Binchotan, à l'assiette. Quant à l'épaule d'agneau, elle arrive emballée dans une petite raviole croustillante. Mention particulière pour Antoine Lejeune, le sommelier, qui sait associer une magnifique sélection de vins pour accompagner tous ces mets: un Dézaley de Louis Fonjallaz, vieux de 29 ans (!), suivi par un pinot noir du Grison Sven Fröhlich. Pour commencer, il nous avait proposé un Violier de Christian Dupuis, vigneron de Féchy, qui rend hommage à Benoît Violier, le chef de Crissier trop tôt disparu. En été, un menu plus court est servi dans la véranda donnant sur le lac.