Café de la Paix
Cette brasserie un peu canaille, un peu chic, avec ses larges baies vitrées, ses hauts plafonds, ses tables aux pieds en fonte et son sol de carreaux beiges et bruns paraît intemporelle. Le chef Philippe Durandeau y concocte une cuisine bistrotière à l'image du lieu: sans chichi et pleine de goût. C'est ainsi que l'on y croise les classiques os à moelle, raie, coquelet ou roboratif pot-au-feu. Le menu surprise en six plats permet d'en faire le tour. Durandeau absent, la cuisine était tenue par son second, Jeremy Hugli, passé par Le Chat-Botté, puis Le Coin du Bar. Sa prestation nous a permis d’oublier notre précédente visite, catastrophique. Les calamaretti «copiés jamais égalés!» comme l'indique la carte sont impeccables. Agrémentés d’une sauce joliment pimentée et relevée d’un trait de jus de citron, il se laissent manger sans faim. L’oursin «ça pique, une cuillère et un bout de pain» correspond parfaitement à sa description: il est présenté dans sa coque dans une onctueuse brouillade mousseuse que l’on finit, comme annoncé, avec un bout de pain. C’est un plaisir iodé et gourmand, mais attention aux piquants! Les gambas fermes arrivent accompagnées de conchiglie appelées «la pasta et on ne vous rend pas la monnaie». En effet, il n’en est rien resté. Quant au «veau ris, les bolets pleurent», il est accompagné de champignons fort peu de saison mais dorés et escortés d’une onctueuse purée régressive à souhait. Saluons pour terminer une délicieuse mousse au chocolat, doublée d'une glace au chocolat.
Cette brasserie un peu canaille, un peu chic, avec ses larges baies vitrées, ses hauts plafonds, ses tables aux pieds en fonte et son sol de carreaux beiges et bruns paraît intemporelle. Le chef Philippe Durandeau y concocte une cuisine bistrotière à l'image du lieu: sans chichi et pleine de goût. C'est ainsi que l'on y croise les classiques os à moelle, raie, coquelet ou roboratif pot-au-feu. Le menu surprise en six plats permet d'en faire le tour. Durandeau absent, la cuisine était tenue par son second, Jeremy Hugli, passé par Le Chat-Botté, puis Le Coin du Bar. Sa prestation nous a permis d’oublier notre précédente visite, catastrophique. Les calamaretti «copiés jamais égalés!» comme l'indique la carte sont impeccables. Agrémentés d’une sauce joliment pimentée et relevée d’un trait de jus de citron, il se laissent manger sans faim. L’oursin «ça pique, une cuillère et un bout de pain» correspond parfaitement à sa description: il est présenté dans sa coque dans une onctueuse brouillade mousseuse que l’on finit, comme annoncé, avec un bout de pain. C’est un plaisir iodé et gourmand, mais attention aux piquants! Les gambas fermes arrivent accompagnées de conchiglie appelées «la pasta et on ne vous rend pas la monnaie». En effet, il n’en est rien resté. Quant au «veau ris, les bolets pleurent», il est accompagné de champignons fort peu de saison mais dorés et escortés d’une onctueuse purée régressive à souhait. Saluons pour terminer une délicieuse mousse au chocolat, doublée d'une glace au chocolat.