Café des Négociants
Cette institution hors d'âge est une étoile bistrotière de la galaxie Chevrier (Châteauvieux, 19/20) menée de main de maître par le talentueux Romain Loiseau aux fourneaux et le chaleureux Patrick Gal en salle, respectivement douze et vingt ans de maison. Dans une ambiance intemporelle à laquelle rien ne manque – plancher ciré, tables aux pieds en fonte, chaises bistrot, comptoir en zinc – on déguste une savoureuse cuisine de terroir, bercé par le brouhaha des conversations. La carte est résolument classique mais tout est bon. Ainsi cette entrecôte, un classique de la maison: 220 grammes et trois sauces (béarnaise, saté, trois poivres). Ou l’œuf de poule cuit parfaitement, servi sur une délicieuse crème de topinambours égayée d’éclats de noisettes et d’oignons frits. La volaille «jaune» cuite à basse température est géniale. A peine rosée, elle s'encanaille avec une sauce aux morilles crémée et une délicieuse mousseline de patates douces. Les joues de cochon braisées aux carottes et oignons grelots sont canailles à souhait. Elles se laissent manger à la fourchette tant elles sont tendres, mais la viande, la polenta au parmesan, la réconfortante sauce, les carottes et les oignons grelots se bousculent en un assemblage qui devient brouillon au deuxième coup de fourchette. Côté desserts, tiramisu, mousse chocolat blanc, baba au rhum et tarte fine aux pommes sont délicieusement classiques. En option, le café gourmand donne l'impression de finir avec modération. Au sous-sol, il est possible de réserver le cellier pour un repas privé jusqu'à dix personnes au milieu des flacons.
Cette institution hors d'âge est une étoile bistrotière de la galaxie Chevrier (Châteauvieux, 19/20) menée de main de maître par le talentueux Romain Loiseau aux fourneaux et le chaleureux Patrick Gal en salle, respectivement douze et vingt ans de maison. Dans une ambiance intemporelle à laquelle rien ne manque – plancher ciré, tables aux pieds en fonte, chaises bistrot, comptoir en zinc – on déguste une savoureuse cuisine de terroir, bercé par le brouhaha des conversations. La carte est résolument classique mais tout est bon. Ainsi cette entrecôte, un classique de la maison: 220 grammes et trois sauces (béarnaise, saté, trois poivres). Ou l’œuf de poule cuit parfaitement, servi sur une délicieuse crème de topinambours égayée d’éclats de noisettes et d’oignons frits. La volaille «jaune» cuite à basse température est géniale. A peine rosée, elle s'encanaille avec une sauce aux morilles crémée et une délicieuse mousseline de patates douces. Les joues de cochon braisées aux carottes et oignons grelots sont canailles à souhait. Elles se laissent manger à la fourchette tant elles sont tendres, mais la viande, la polenta au parmesan, la réconfortante sauce, les carottes et les oignons grelots se bousculent en un assemblage qui devient brouillon au deuxième coup de fourchette. Côté desserts, tiramisu, mousse chocolat blanc, baba au rhum et tarte fine aux pommes sont délicieusement classiques. En option, le café gourmand donne l'impression de finir avec modération. Au sous-sol, il est possible de réserver le cellier pour un repas privé jusqu'à dix personnes au milieu des flacons.