Le Dix Vins
Voilà six mois que Morgane et Kevin Veronese ont repris le Dix Vins, le mythique et très carougeois bistrot de René Fracheboud qui a pris une retraite bien méritée après vingt-huit ans de succès. Les lieux ont peu changé. La table d'hôte est toujours là, l'impressionnante collection de whiskys a un peu maigri, une grande ardoise trône désormais sur le mur du fond, de discrets isolants phoniques ont fait leur apparition au plafond et les murs se sont un peu allégés. Bref, c’est un changement dans la continuité et c'est bien ainsi. Sur l’ardoise, nous retrouvons les classiques de la cuisine bistrotière comme les escargots de Bourgogne, le poireau vinaigrette, l’aile de raie et bien évidemment les emblématiques cassolettes plébiscitées par une clientèle d’habitués. Nous avons apprécié celle aux rognons aux deux moutardes servis dans une généreuse sauce nappante, accompagnés de petits légumes de printemps. La baby-langouste n’est pas si baby que ça. Rôtie avec tact, la chair aux notes marines est tendre et savoureuse. Une petite salade printanière arrive rehaussée de sauces colorées et acidulées. Voici maintenant sa majesté l’os à moelle. Taillé dans la longueur, il a belle allure dans sa livrée caramélisée, parsemée de flocons de sel. Bémol en revanche pour les gambas sauvages au chocolat blanc et curry rouge: le mariage intrigue, l’idée séduit, mais le plat peine à convaincre. Si les gambas sont cuites avec doigté, le chocolat est beaucoup trop présent et son goût doucereux écrase tout sur son passage. Côté desserts, l’incontournable baba au rhum Saint James nous fait de l’œil, mais la crème brûlée et le gourmand millefeuille aux fraises et mascarpone ne sont pas en reste. Belle carte des vins où cru prestigieux et sympathiques flacons locaux se côtoient. A noter que le restaurant propose désormais des plats végétariens et sans gluten. Service sympathique, terrasse accueillante.
Voilà six mois que Morgane et Kevin Veronese ont repris le Dix Vins, le mythique et très carougeois bistrot de René Fracheboud qui a pris une retraite bien méritée après vingt-huit ans de succès. Les lieux ont peu changé. La table d'hôte est toujours là, l'impressionnante collection de whiskys a un peu maigri, une grande ardoise trône désormais sur le mur du fond, de discrets isolants phoniques ont fait leur apparition au plafond et les murs se sont un peu allégés. Bref, c’est un changement dans la continuité et c'est bien ainsi. Sur l’ardoise, nous retrouvons les classiques de la cuisine bistrotière comme les escargots de Bourgogne, le poireau vinaigrette, l’aile de raie et bien évidemment les emblématiques cassolettes plébiscitées par une clientèle d’habitués. Nous avons apprécié celle aux rognons aux deux moutardes servis dans une généreuse sauce nappante, accompagnés de petits légumes de printemps. La baby-langouste n’est pas si baby que ça. Rôtie avec tact, la chair aux notes marines est tendre et savoureuse. Une petite salade printanière arrive rehaussée de sauces colorées et acidulées. Voici maintenant sa majesté l’os à moelle. Taillé dans la longueur, il a belle allure dans sa livrée caramélisée, parsemée de flocons de sel. Bémol en revanche pour les gambas sauvages au chocolat blanc et curry rouge: le mariage intrigue, l’idée séduit, mais le plat peine à convaincre. Si les gambas sont cuites avec doigté, le chocolat est beaucoup trop présent et son goût doucereux écrase tout sur son passage. Côté desserts, l’incontournable baba au rhum Saint James nous fait de l’œil, mais la crème brûlée et le gourmand millefeuille aux fraises et mascarpone ne sont pas en reste. Belle carte des vins où cru prestigieux et sympathiques flacons locaux se côtoient. A noter que le restaurant propose désormais des plats végétariens et sans gluten. Service sympathique, terrasse accueillante.