Hôtel Six Senses
A Crans-Montana, les cinq-étoiles poussent comme des champignons. Dernier-né des hôtels de luxe, le Six Senses soigne ses hôtes avec deux restaurants primés au GaultMillau. Si le Byakko joue la carte de la gastronomie japonaise, le Wild Cabin propose une cuisine plus internationale avec quelques plats suisses revisités. Le tout dans un petit bijou de salle à manger à l’ambiance urbaine où tables baignées de lumière et alcôves intimes se côtoient. Sans oublier une vaste terrasse qui fera le bonheur des adeptes de l’après-ski.
Dans la cuisine ouverte, la silhouette de Samuel Moreno a fait place à celle de Marco Garfagnini. Etoilé jadis au restaurant Il Lago à Genève, le chef toscan ose et réussit quasiment tout ce qu’il entreprend. Comme ces röstis à déguster avec les doigts surmontés d’un tartare de saumon et d’une mayonnaise épicée. C’est surprenant mais diablement bon! Ou encore cette tarte Tatin d’échalotes bien caramélisées, saupoudrée de parmesan et de canneberges. Une création déroutante mais clivante en raison de sa douceur. Parmi les plats emblématiques du chef, les gnocchis de sérac à la crème et copeaux de truffe noire font, eux, l’unanimité. Leur taille XXL leur confère une onctuosité et une gourmandise exceptionnelles. Un délice! On se montre en revanche déçu du coquelet rôti – pourtant joliment servi dans une poêle en étain avec ses tomates cerises et ses oignons – insuffisamment cuit.
Au rayon des desserts, on trouve le traditionnel soufflé non pas aux agrumes mais au chocolat. Bien que plus dense et lourd que son confrère, il n’en demeure pas moins une réussite s’appréciant encore mieux avec une glace vanille. Enfin – palace oblige – il vous faudra mettre la main au portefeuille pour toute boisson alcoolisée et maîtriser la langue de Shakespeare pour mieux vous faire comprendre.
A Crans-Montana, les cinq-étoiles poussent comme des champignons. Dernier-né des hôtels de luxe, le Six Senses soigne ses hôtes avec deux restaurants primés au GaultMillau. Si le Byakko joue la carte de la gastronomie japonaise, le Wild Cabin propose une cuisine plus internationale avec quelques plats suisses revisités. Le tout dans un petit bijou de salle à manger à l’ambiance urbaine où tables baignées de lumière et alcôves intimes se côtoient. Sans oublier une vaste terrasse qui fera le bonheur des adeptes de l’après-ski.
Dans la cuisine ouverte, la silhouette de Samuel Moreno a fait place à celle de Marco Garfagnini. Etoilé jadis au restaurant Il Lago à Genève, le chef toscan ose et réussit quasiment tout ce qu’il entreprend. Comme ces röstis à déguster avec les doigts surmontés d’un tartare de saumon et d’une mayonnaise épicée. C’est surprenant mais diablement bon! Ou encore cette tarte Tatin d’échalotes bien caramélisées, saupoudrée de parmesan et de canneberges. Une création déroutante mais clivante en raison de sa douceur. Parmi les plats emblématiques du chef, les gnocchis de sérac à la crème et copeaux de truffe noire font, eux, l’unanimité. Leur taille XXL leur confère une onctuosité et une gourmandise exceptionnelles. Un délice! On se montre en revanche déçu du coquelet rôti – pourtant joliment servi dans une poêle en étain avec ses tomates cerises et ses oignons – insuffisamment cuit.
Au rayon des desserts, on trouve le traditionnel soufflé non pas aux agrumes mais au chocolat. Bien que plus dense et lourd que son confrère, il n’en demeure pas moins une réussite s’appréciant encore mieux avec une glace vanille. Enfin – palace oblige – il vous faudra mettre la main au portefeuille pour toute boisson alcoolisée et maîtriser la langue de Shakespeare pour mieux vous faire comprendre.