La Micheline
A l’évidence, La Micheline a su trouver sa voie et roule désormais sur les rails de la gastronomie. Même si elle se revendique bistronomique, l’aiguillage est passé et le voyage se poursuit dans le registre de l’excellence.
Du reste, le nombre de couverts par service a été limité (volontairement) pour assurer une qualité toujours plus pointue.
Le chef, Andres Arocena, est un élève du grand Martin Berasategui à San Sebastian, et cela se sent dans sa cuisine, avec sa recette d’olives en trompe-l’œil, liquides à l’intérieur et qui éclatent en bouche pour entamer la dégustation.
Et voici la queue de langoustine, cuite à la perfection, dont la chair se détache délicatement. Elle est mariée à des fèves, des petits pois et des morilles farcies à la volaille, comme sait les préparer Edgard Bovier, autre mentor du chef. Un plat fin et gourmand, d’une fraîcheur toute printanière.
Autre belle réussite, ces fines lamelles de thon auxquelles le ponzu donne une vivacité bienvenue. Le guacamole y ajoute l’onctuosité et la poutargue, la touche salée qui fait la différence. Quant au croustillant, il est apporté par des billes d’arare (riz soufflé) et des feuilles d’algue frites. C’est subtil et addictif.
On poursuit avec un filet de sériole servi avec une déclinaison de betteraves rouges, en pickles, en cannelloni farci au fromage frais, en ketchup et en confit. Le poisson est fondant et la combinaison terre-mer offre un pur moment de plaisir.
Tout comme la goûteuse selle d’agneau à la cuisson rosée, que l’artichaut légèrement fumé et une pointe de cédrat viennent équilibrer avec doigté. A l’heure du dessert, l’œuf au plat en trompe-l’œil associe la mangue, la noix de coco et le fruit de la passion en un mariage bienheureux. Dans ce registre, le finger au chocolat et noisettes revisite le Snickers avec délicatesse et suavité.
Le service, jeune, se montre souriant et très professionnel. La carte des vins est bien construite et offre de belles propositions au verre en accord avec les plats des menus.
A l’évidence, La Micheline a su trouver sa voie et roule désormais sur les rails de la gastronomie. Même si elle se revendique bistronomique, l’aiguillage est passé et le voyage se poursuit dans le registre de l’excellence.
Du reste, le nombre de couverts par service a été limité (volontairement) pour assurer une qualité toujours plus pointue.
Le chef, Andres Arocena, est un élève du grand Martin Berasategui à San Sebastian, et cela se sent dans sa cuisine, avec sa recette d’olives en trompe-l’œil, liquides à l’intérieur et qui éclatent en bouche pour entamer la dégustation.
Et voici la queue de langoustine, cuite à la perfection, dont la chair se détache délicatement. Elle est mariée à des fèves, des petits pois et des morilles farcies à la volaille, comme sait les préparer Edgard Bovier, autre mentor du chef. Un plat fin et gourmand, d’une fraîcheur toute printanière.
Autre belle réussite, ces fines lamelles de thon auxquelles le ponzu donne une vivacité bienvenue. Le guacamole y ajoute l’onctuosité et la poutargue, la touche salée qui fait la différence. Quant au croustillant, il est apporté par des billes d’arare (riz soufflé) et des feuilles d’algue frites. C’est subtil et addictif.
On poursuit avec un filet de sériole servi avec une déclinaison de betteraves rouges, en pickles, en cannelloni farci au fromage frais, en ketchup et en confit. Le poisson est fondant et la combinaison terre-mer offre un pur moment de plaisir.
Tout comme la goûteuse selle d’agneau à la cuisson rosée, que l’artichaut légèrement fumé et une pointe de cédrat viennent équilibrer avec doigté. A l’heure du dessert, l’œuf au plat en trompe-l’œil associe la mangue, la noix de coco et le fruit de la passion en un mariage bienheureux. Dans ce registre, le finger au chocolat et noisettes revisite le Snickers avec délicatesse et suavité.
Le service, jeune, se montre souriant et très professionnel. La carte des vins est bien construite et offre de belles propositions au verre en accord avec les plats des menus.