La Tanière
Dans ce petit restaurant à la décoration sobre et soignée, Jonathan Carai laisse éclater sa créativité. Il en résulte des plats à base de produits locaux apprêtés avec justesse et un brin d’audace. Sa cuisine inspirée et joyeuse, savoureuse et colorée se concrétise d’emblée dans cette tatin à l’oignon. Le bulbe arrive délicatement caramélisé, sous une délicieuse mousse au parmesan et sur une pâte friable: un régal. Tout aussi abouties, les originales tagliatelles de pois chiches parfaitement al dente se plaisent en compagnie de poulpe soffocato décoré de fleurs de câpres. Quelques lamelles de katsuobushi leur confèrent une teinte japonisante. Puis le saumon des Grisons façon yakitori, mais un soupçon trop cuit, nous emmène dans un tourbillon de saveurs avec son gel de coriandre et coco thaï, ainsi que sa gastrique aux clémentines et gambero. Le tendre faux-filet de black angus élevé sur les bords du Léman est grillé juste comme il faut, rosé à cœur. Agrémenté de son savoureux jus à la fève tonka, ses noisettes et son praliné, c’est un délice. Côté sucré, une tarte tatin bien caramélisée est dissimulée sous la double crème et fouettée d’une pincée de flocons de sel de Maldon un peu trop généreusement dosés. La déclinaison à la noisette, un crumble caché sous une glace et une mousseline, n’est pas d’un grand effet visuel, mais tellement bon! Original, le menu pour les jeunes convives à accompagner d’un sirop artisanal choisi par le sommelier, d’excellent conseil aussi pour les amateurs de vins.
Dans ce petit restaurant à la décoration sobre et soignée, Jonathan Carai laisse éclater sa créativité. Il en résulte des plats à base de produits locaux apprêtés avec justesse et un brin d’audace. Sa cuisine inspirée et joyeuse, savoureuse et colorée se concrétise d’emblée dans cette tatin à l’oignon. Le bulbe arrive délicatement caramélisé, sous une délicieuse mousse au parmesan et sur une pâte friable: un régal. Tout aussi abouties, les originales tagliatelles de pois chiches parfaitement al dente se plaisent en compagnie de poulpe soffocato décoré de fleurs de câpres. Quelques lamelles de katsuobushi leur confèrent une teinte japonisante. Puis le saumon des Grisons façon yakitori, mais un soupçon trop cuit, nous emmène dans un tourbillon de saveurs avec son gel de coriandre et coco thaï, ainsi que sa gastrique aux clémentines et gambero. Le tendre faux-filet de black angus élevé sur les bords du Léman est grillé juste comme il faut, rosé à cœur. Agrémenté de son savoureux jus à la fève tonka, ses noisettes et son praliné, c’est un délice. Côté sucré, une tarte tatin bien caramélisée est dissimulée sous la double crème et fouettée d’une pincée de flocons de sel de Maldon un peu trop généreusement dosés. La déclinaison à la noisette, un crumble caché sous une glace et une mousseline, n’est pas d’un grand effet visuel, mais tellement bon! Original, le menu pour les jeunes convives à accompagner d’un sirop artisanal choisi par le sommelier, d’excellent conseil aussi pour les amateurs de vins.