Le Soleil de Dugny
Le chalet toisant la plaine de ses 1000 mètres d’altitude est aussi chaleureux à l’extérieur qu’à l’intérieur. Estelle Michellod y accueille ses clients avec une gentillesse bienfaisante, les guidant vers ses salles claires et confortables. En cuisine, son mari crée avec ses apprentis des assiettes originales, esthétiques et gustativement remarquables. La maison n’emploie que des apprentis et leur donne des bases solides, leur déléguant avec succès des responsabilités de pros, au service comme en cuisine.
Pas de carte, mais quatre menus, un par saison, qui exaltent les produits locaux de grande qualité et où vibrent l’enthousiasme, le talent et la générosité du chef.
La mise en bouche, un œuf mollet sur une variation de lentilles, est d’une délectable délicatesse dans sa rusticité assumée. Hommage à l’asperge du pays ensuite avec cette tartelette escortée de ses turions grillés, de touches d’une énergique mayonnaise à l’ail noir et d’une glace au tussilage. Un beau plat, très réfléchi, aux contrastes plaisants. La truite de Vionnaz, à la cuisson précise, farcie de noix, de persil et de citron, est une révélation. Elle joue avec le printanier des premiers petits pois et un original «seiglotto» al dente auquel citronnelle et gingembre donnent un accent thaïlandais qui se marie à merveille avec le poisson rosé. Après cette explosion de saveurs, pause fraîcheur avec un entremets mariant la douceur de la carotte, les arômes du kalamansi et l’amertume du Cynar. Les sot-l’y-laisse aux morilles locales, dans une assiette heureusement colorée d’ail des ours, sauce tomate et délicieux cardons du village, restent un peu en retrait dans leur classicisme.
Sous le dôme de chocolat, une aérienne mousse de fruits de la passion sur un soufflé glacé au Grand Marnier et un biscuit savoyard à l’amaretto achèvent dignement ce beau menu. Il est proposé en demi-portions pour les petits appétits. Comme le judicieux choix de vins locaux, proposés eux aussi en demi-verres, pour accompagner chaque plat.
Le chalet toisant la plaine de ses 1000 mètres d’altitude est aussi chaleureux à l’extérieur qu’à l’intérieur. Estelle Michellod y accueille ses clients avec une gentillesse bienfaisante, les guidant vers ses salles claires et confortables. En cuisine, son mari crée avec ses apprentis des assiettes originales, esthétiques et gustativement remarquables. La maison n’emploie que des apprentis et leur donne des bases solides, leur déléguant avec succès des responsabilités de pros, au service comme en cuisine.
Pas de carte, mais quatre menus, un par saison, qui exaltent les produits locaux de grande qualité et où vibrent l’enthousiasme, le talent et la générosité du chef.
La mise en bouche, un œuf mollet sur une variation de lentilles, est d’une délectable délicatesse dans sa rusticité assumée. Hommage à l’asperge du pays ensuite avec cette tartelette escortée de ses turions grillés, de touches d’une énergique mayonnaise à l’ail noir et d’une glace au tussilage. Un beau plat, très réfléchi, aux contrastes plaisants. La truite de Vionnaz, à la cuisson précise, farcie de noix, de persil et de citron, est une révélation. Elle joue avec le printanier des premiers petits pois et un original «seiglotto» al dente auquel citronnelle et gingembre donnent un accent thaïlandais qui se marie à merveille avec le poisson rosé. Après cette explosion de saveurs, pause fraîcheur avec un entremets mariant la douceur de la carotte, les arômes du kalamansi et l’amertume du Cynar. Les sot-l’y-laisse aux morilles locales, dans une assiette heureusement colorée d’ail des ours, sauce tomate et délicieux cardons du village, restent un peu en retrait dans leur classicisme.
Sous le dôme de chocolat, une aérienne mousse de fruits de la passion sur un soufflé glacé au Grand Marnier et un biscuit savoyard à l’amaretto achèvent dignement ce beau menu. Il est proposé en demi-portions pour les petits appétits. Comme le judicieux choix de vins locaux, proposés eux aussi en demi-verres, pour accompagner chaque plat.