Restaurant du Club Nautique
Le Club Nautique est une valeur refuge. Même par gros temps, quand on ne peut jouir de sa terrasse, on s’y réfugie. On n’y cherche pas le grand large gastronomique, mais plutôt une cuisine traditionnelle bien faite avec de beaux produits d'ici et d’ailleurs, hors des modes et des tendances. Le tout arrosé d’une riche carte des vins saluée par un Swiss Wine List Award de bronze en 2023.
Alors oui, les Saint-Jacques sont vraiment snackées, nacrées à l’intérieur et grillées à leur sommet. Les asperges vertes, elles aussi saisies à vif, sont al dente. Le jeu de textures est aromatisé d’une huile légèrement condimentée au café. Plus dans la gourmandise, les girolles sont fermes et goûteuses, proposées dans une raviole ouverte un brin trop cuite avec un fromage (le houblonnier) qui apporte le crémeux tout en légèreté.
Les poissons du lac – pas forcément de celui qui nous regarde – ont aussi leur place dans l’assiette. Leurs cuissons sont maîtrisées. Le sandre du Majeur est proposé nacré avec une écume safranée très sage, trop, en fait, même si les endives caramélisées à l’orange jouent les partitions de l’amertume. L’omble chevalier, généreusement proportionné, arrive meunière, dans un assaisonnement d’aromates bien équilibré et accompagné par des pommes de terre grelots au romarin.
La tarte Tatin est comme elle doit être. Et c’est peut-être le plateau de fromages, signé Dufaux à Morges, qui permet de faire souffler un peu de vaudaire à la régate, avec quelques raretés bien affinées, dont un joli Val Maggia ou un bleu du Sapalet. Proposée dans le menu, la citation de William Arthur Ward colle bien à l’endroit: «Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles.»
Le Club Nautique est une valeur refuge. Même par gros temps, quand on ne peut jouir de sa terrasse, on s’y réfugie. On n’y cherche pas le grand large gastronomique, mais plutôt une cuisine traditionnelle bien faite avec de beaux produits d'ici et d’ailleurs, hors des modes et des tendances. Le tout arrosé d’une riche carte des vins saluée par un Swiss Wine List Award de bronze en 2023.
Alors oui, les Saint-Jacques sont vraiment snackées, nacrées à l’intérieur et grillées à leur sommet. Les asperges vertes, elles aussi saisies à vif, sont al dente. Le jeu de textures est aromatisé d’une huile légèrement condimentée au café. Plus dans la gourmandise, les girolles sont fermes et goûteuses, proposées dans une raviole ouverte un brin trop cuite avec un fromage (le houblonnier) qui apporte le crémeux tout en légèreté.
Les poissons du lac – pas forcément de celui qui nous regarde – ont aussi leur place dans l’assiette. Leurs cuissons sont maîtrisées. Le sandre du Majeur est proposé nacré avec une écume safranée très sage, trop, en fait, même si les endives caramélisées à l’orange jouent les partitions de l’amertume. L’omble chevalier, généreusement proportionné, arrive meunière, dans un assaisonnement d’aromates bien équilibré et accompagné par des pommes de terre grelots au romarin.
La tarte Tatin est comme elle doit être. Et c’est peut-être le plateau de fromages, signé Dufaux à Morges, qui permet de faire souffler un peu de vaudaire à la régate, avec quelques raretés bien affinées, dont un joli Val Maggia ou un bleu du Sapalet. Proposée dans le menu, la citation de William Arthur Ward colle bien à l’endroit: «Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles.»