Le 1209
Le mieux est d’arriver au 1209 à pied, après une randonnée à l’ombre des Pléiades. Si les narcisses font la réputation des lieux au printemps, d’autres merveilles plus discrètes se cachent dans les prés. Ces herbettes sauvages n’ont plus de secret pour le chef Thierry Bréhonnet, installé là-haut depuis trois ans. Tussilage, pimprenelle ou reine-des-prés, fraîchement cueillis l’après-midi par le chef et son équipe, agrémentent les plats lors de notre visite. Un herbier aide l’équipe de service à renseigner les visiteurs sur ces plantes méconnues, qui changent au fil des saisons.
Côté vins, on joue aussi la carte locale. On accompagne donc notre malakoff crousti-fondant à souhait d’un verre de calamin. Puis la salade de dent-de-lion est joyeuse, avec ses fines tranches colorées de radis et de betterave. Un œuf parfait et des lardons charnus complètent un plat réussi. Le poireau crayon vinaigrette est tendre et doux. Les fleurs de tussilage, légèrement sucrées, contrastent avec le vert du légume travaillé en tempura et le poivré de la vinaigrette.
Le tartare «de nos monts» coupé au couteau, coiffé d’ail des ours et de cerfeuil sauvage, a de la mâche et du goût. Un Saint-Laurent Grand Cru Chardonne lui répond agréablement. Et il serait en effet sot de ne pas déguster le vol-au-vent de ris de veau, champignons boutons et sot-l’y-laisse. Délicieux! Le riz des prés beurré qui permet de ne rien perdre de l’onctueuse sauce poulette vient du pied du Gibloux voisin. La purée de panais et les petits légumes croquants sont de la région aussi.
On tente le baba au rhum pour clore le repas. La texture est aérée, l’imbibé (au sirop de rhum, c’est au client de doser l’alcool) raisonnable. Une crème légère parfumée à l’aspérule odorante nous balade une fois encore dans les narcisses. Ce n’est pas la dernière: pour accompagner le café, de petits sablés fleurent bon la reine-des-prés.
Le mieux est d’arriver au 1209 à pied, après une randonnée à l’ombre des Pléiades. Si les narcisses font la réputation des lieux au printemps, d’autres merveilles plus discrètes se cachent dans les prés. Ces herbettes sauvages n’ont plus de secret pour le chef Thierry Bréhonnet, installé là-haut depuis trois ans. Tussilage, pimprenelle ou reine-des-prés, fraîchement cueillis l’après-midi par le chef et son équipe, agrémentent les plats lors de notre visite. Un herbier aide l’équipe de service à renseigner les visiteurs sur ces plantes méconnues, qui changent au fil des saisons.
Côté vins, on joue aussi la carte locale. On accompagne donc notre malakoff crousti-fondant à souhait d’un verre de calamin. Puis la salade de dent-de-lion est joyeuse, avec ses fines tranches colorées de radis et de betterave. Un œuf parfait et des lardons charnus complètent un plat réussi. Le poireau crayon vinaigrette est tendre et doux. Les fleurs de tussilage, légèrement sucrées, contrastent avec le vert du légume travaillé en tempura et le poivré de la vinaigrette.
Le tartare «de nos monts» coupé au couteau, coiffé d’ail des ours et de cerfeuil sauvage, a de la mâche et du goût. Un Saint-Laurent Grand Cru Chardonne lui répond agréablement. Et il serait en effet sot de ne pas déguster le vol-au-vent de ris de veau, champignons boutons et sot-l’y-laisse. Délicieux! Le riz des prés beurré qui permet de ne rien perdre de l’onctueuse sauce poulette vient du pied du Gibloux voisin. La purée de panais et les petits légumes croquants sont de la région aussi.
On tente le baba au rhum pour clore le repas. La texture est aérée, l’imbibé (au sirop de rhum, c’est au client de doser l’alcool) raisonnable. Une crème légère parfumée à l’aspérule odorante nous balade une fois encore dans les narcisses. Ce n’est pas la dernière: pour accompagner le café, de petits sablés fleurent bon la reine-des-prés.